Cinéma, cuisine et confidences: un rendez-vous qui a la cote!

Par Emelie Bernier 8:55 PM - 4 novembre 2018
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Jean Soulard et Lucie Tremblay, instigateurs du Festival Cuisine, Cinéma et Confidences.

Alors que les 3 jours de la deuxième édition du Festival Cuisine, Cinéma et Confidences s’achevaient dimanche, Jean Soulard et Lucie Tremblay avaient les traits légèrement tirés, mais le sourire béat, à l’image de nouveaux parents que le bébé garderait éveillés, mais émerveillés! «Le bébé a deux ans, il commence à marcher, on sent qu’il a un bon ADN, il est beau! Bientôt, il va s’exprimer comme du monde! A partir de là, nous, on lui a montré la direction et on sait que ce bébé a tout ce qu’il faut pour être un bon ado et assurément un bon adulte parce que ça va durer longtemps », image Jean Soulard avec un sourire.
Sa complice Lucie Tremblay, avec qui il a imaginé le festival de toutes pièces, ne porte plus à terre. La dose d’amour reçue des chefs, des producteurs, des cinéastes ou des visiteurs, lui met la larme à l’œil, de bonheur bien sûr! «Ce festival est pertinent, il a sa place et les gens nous le disent! Il permet de se rappeler que manger n’est pas une perte de temps, une tâche. Et que derrière la bouffe, il y a les producteurs, les chefs, des gens passionnés, intègres! Si on a choisi de le tenir dans Charlevoix, ce n’est pas anodin! On n’aurait pas cette proximité avec les agriculteurs, avec les restaurateurs, avec le terroir si on faisait ça a Québec », croit-elle, fermement décidée à continuer de mettre en valeur le travail des artisans de la terre et du terroir d’ici et d’ailleurs dans l’avenir.
Le festival en est un de rencontres, comme le souligne Jean Soulard. « Notre invité de marque, Olivier Roellinger, a eu un coup de cœur pour la région. On l’a même entendu dire à l’an prochain…Christian Bégin s’est autoproclamé porte-parole pour l’éternité, alors que Francis Reddy lui a demandé de lui laisser une année sur deux…C’est de la musique à nos oreilles, il y a une adhésion complète à cette aventure qu’on a créée, qu’on a rêvée, qu’on a faite! », se réjouit-il.
Le post-mortem se tiendra dans les prochaines semaines, mais déjà, les instigateurs ont des idées plein la tête pour la suite. «Est-ce qu’on est sur la bonne route? On y croit! Les doutes, on les a, mais il y a une pérennité, ça va durer, et ici à Baie Saint Paul. Et en novembre parce que les chefs, les producteurs sont accessibles et ce festival, sans eux, n’a pas de sens », conclut Lucie Tremblay.
Environ 1500 personnes ont franchi les portes de l’un ou l’autre des lieux réquisitionnés pour les ateliers de cuisine, les projections, les repas gastronomiques ou la lecture théâtrâle au menu du festival.

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