Alexandre Cloutier reviendrait aux CSSS

Par Dave Kidd 20 juillet 2016
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Un gouvernement péquiste dirigé par Alexandre Cloutier reviendrait aux  centres de santé et des services sociaux (CSSS). Il n’abolirait pas les CIUSSS et CISSS, mais réinstaurait une structure de proximité ou les gens auraient un impact sur les décisions.

 « Le problème, ce ne sont pas les CIUSSS, mais l’abolition des CSSS », affirme le député de Lac-Saint-Jean et candidat à la direction du Parti québécois qui était de passage à Clermont pour une activité organisée par la Corporation du Saumon de la Rivière Malbaie.

« L’accès à la santé est une de mes priorités. Les gens n’y croient plus à cet accès, mais il existe des solutions. Ce n’est pas normal d’attendre des heures dans les urgences. En donnant plus de pouvoirs aux infirmières, on réglerait bien des problèmes », dit-il aussi.

Il a aussi présenté ses idées pour redonner du pouvoir aux régions et sévèrement critiqué  le gouvernement. « Les  libéraux font le contraire de ce qu’ils ont dit. Philippe Couillard s’était présenté comme un gars de Saint-Félicien. La réalité c’est qu’il ne comprend rien aux régions. Dans la vraie vie , c’est un gars de Montréal qui ne comprend pas les dynamiques régionales », a soutenu Alexandre Cloutier.

Grand amateur de la pêche au saumon, Alexandre Cloutier est un fan de la rivière Malbaie. Il cite les gestionnaires en exemple pour le développement réalisé.

Le candidat à la direction du PQ n’en revient pas de la  centralisation qui s’est opérée. « C’est fou. C’est mur à mur.  Ça doit arrêter. C’est catastrophique ce qui se passe.  Ça prend des outils de développement. Les entrepreneurs qui ont besoin de financement ou qui veulent exporter ne savent plus à quelle porte frapper. Il n’existe à peu près plus rien dans les régions. Je propose de créer Développement économique Québec qui s’occuperait du financement, de l’aide au développement économique à l’exportation ».

En faisant le bilan de sa campagne, il dit que la saveur de cette dernière « est de  garder le momentum. Ça va plutôt bien. 12 députés sont derrière moi. Bernard Landry et trois anciens ministres des Finances sont aussi de mon côté.  Localement, Ronald Desbiens a confirmé qu’il était dans son organisation et « qu’il vendait des cartes pour lui ».

Sur le référendum sur l’avenir du Québec, Alexandre Cloutier répète qu’il se tiendra «  quand le projet de pays sera défini ».

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