La Ferme Basque fait son nid

Par Dave Kidd 5:00 AM - 11 avril 2024
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Vicky Boily est copropriétaire de la Ferme Basque

Vicky Boily et Philippe Dorval ont conservé ” l’âme ” de la Ferme Basque. Moins de deux ans après la transaction, ils ont apporté des changements et tenu parole en faisant progresser l’entreprise de Saint-Urbain.

La copropriétaire doit se coucher épuisée le soir : elle a des idées plein la tête. Une vraie entrepreneure qui carbure aux projets, à l’amélioration, aux gains en efficacité tout en ne faisant aucun compromis sur la qualité. L’expression « se reposer sur ses lauriers » est très certainement de l’inconnu pour elle.

La production a augmenté de 20 % dans la dernière année. 6 400 canards ont été élevés à la Ferme Basque. ” On demeure une entreprise artisanale qui s’occupe bien des canards “, dit-elle.

La clientèle semble avoir bien vécu la transition depuis la transaction intervenue en 2022. ” On reçoit de bons commentaires “, ajoute-t-elle. Comme l’entreprise a manqué de foie gras et transformé 25 000 kilos de viande dans la dernière année, il est évident que la reprise de la Ferme Basque est un succès. ” Je suis satisfaite de ce que nous avons accompli depuis notre arrivée “, admet Vicky Boily.

Le couple a refait l’image de marque et investi aussi dans son site Internet sur lequel on peut même voir les opérations de la ferme. Une façon de faire qui simplifie la vie à un chef qui veut élaborer son menu. 

La Ferme Basque a également apporté des changements à la boutique. De nouveaux produits comme une caille farcie au foie gras, de la chair hachée et même une sauce à spaghetti (elle est excellente!) ont fait leur apparition. ” Les consommateurs accordent de plus en plus d’importance à ce qu’ils mangent. Les recettes sont exceptionnelles avec un canard de qualité “, résume-t-elle.

Le bien-être animal est une préoccupation constante pour les éleveurs. C’est ce qui explique aussi des travaux qui seront effectués cet été dans le bâtiment dédié à l’élevage des canards Mulard et de Barbarie. ” On était rendu à cette étape “, dit celle qui complète un baccalauréat en agroéconomie.

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