Abus au hockey junior: la demande d’action collective est autorisée
Un juge de la Cour supérieure du Québec a autorisé une demande d'action collective déposée contre la LHJMQ et la LCH concernant les sévices sexuels et physiques que des joueurs de hockey junior ont fait subir à des recrues au fil des ans. Photo Darren Calabrese/La Presse Canadienne
Un juge de la Cour supérieure du Québec a autorisé la demande d’action collective déposée contre la LHJMQ et la LCH concernant les sévices sexuels et physiques que des joueurs de hockey junior ont fait subir à des recrues au fil des ans.
Tous les joueurs de hockey qui ont subi des abus, alors qu’ils étaient mineurs et évoluaient au sein de la Ligue de hockey junior majeur du Québec, et ce, depuis le 1er juillet 1969, pourront participer à l’action collective la Ligue de hockey junior maritime du Québec (LHJMQ), ses équipes et la Ligue canadienne de hockey (LCH) qui la chapeaute.
Le juge Jacques G. Bouchard a accordé le statut de «représentant pour le compte du groupe» à l’ex-joueur Carl Latulippe, repêché alors qu’il avait 16 ans et qui a joué dans la LHJMQ durant les saisons 1994-1995 et 1995-1996.
Carl Latulippe, aujourd’hui âgé de 46 ans, avait déjà raconté les sévices dont il a été victime et qui se retrouvent maintenant dans la demande d’action collective. Il est notamment question de masturbations forcées, de confinement nu en groupe dans des toilettes d’autobus, de consommation forcée de grandes quantités d’alcool, d’agressions sexuelles avec lésions dont il a été témoin, tous des événements qui se sont produits chez les Saguenéens de Chicoutimi et les Voltigeurs de Drummondville, mais pas chez les Harfangs de Beauport, depuis devenu les Remparts de Québec.
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