Assurance médicaments: le fédéral veut toujours aller de l’avant

Par La Presse Canadienne 4:27 PM - 30 mars 2024
Temps de lecture :

La ministre des Finances, Chrystia Freeland, a présenté samedi à Toronto la première étape du régime national d'assurance médicaments. LA PRESSE CANADIENNE/Ethan Cairns

La ministre des Finances, Chrystia Freeland, a présenté samedi à Toronto la première étape du régime national d’assurance médicaments, qui inclura la couverture des contraceptifs et des médicaments pour le diabète sous ordonnance. 

La ministre Freeland a tenu une conférence de presse dans une pharmacie du centre-ville de la Ville Reine, aux côtés de Ya’ara Saks, ministre de la Santé mentale et des Dépendances. 

Les détails divulgués samedi surviennent à la suite du dépôt d’un projet de loi en février dernier sur un régime national et universel d’assurance médicaments, issu d’une entente avec le Nouveau Parti démocratique (NPD). Le gouvernement avait déjà annoncé qu’il offrirait une couverture universelle à payeur unique pour une gamme de contraceptifs et de médicaments contre le diabète au moyen d’ententes avec les provinces.

« Les femmes devraient pouvoir faire leurs propres choix en ce qui a trait à leur santé et à leur corps. Notre plan de gratuité des contraceptifs les plus répandus, comme la pilule anticonceptionnelle et le stérilet, et même les contraceptifs oraux d’urgence, donnera à neuf millions de Canadiennes la liberté de choix. Cette liberté ne doit pas avoir de prix», a affirmé la ministre Freeland, par voie de communiqué. 

Le programme d’assurance médicaments figurera dans le budget de 2024 du gouvernement fédéral, qui sera présenté le 16 avril. 

En plus de la liste initiale de médicaments, le projet de loi établit plusieurs prochaines étapes et échéances destinées à pousser le gouvernement vers un plan d’assurance médicaments plus large.

Dans son point de presse du 29 février, le ministre fédéral de la Santé, Mark Holland, avait indiqué que le projet de loi C-64 prévoyait que le financement est conditionnel à la signature d’accords bilatéraux qui élargissent la couverture existante d’un régime d’assurance médicaments public.

Le gouvernement avait aussi annoncé qu’il ne comptait pas verser une pleine compensation si des provinces ou territoires décidaient de se retirer du régime national d’assurance médicaments.

Le gouvernement du Québec a déjà indiqué qu’il allait défendre ses champs de compétence prévus par la Constitution.

– Avec des informations de Michel Saba, La Presse Canadienne