Van sous zéro : nouvelle tradition au Genévrier

Par Dave Kidd 6:00 AM - 25 février 2024
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Philippe Raymond, président de l’AVQ et Louis Labbé directeur général du Genévrier

Une tradition est née au Genévrier avec Van sous zéro. Le concept est simple, mais efficace. Des adeptes de la vanlife mettent le cap sur le camping de Baie-Saint-Paul pour la fin de semaine.

« Beaucoup de participants n’étaient pas là en 2023. C’est vraiment le fun pour eux de découvrir un camping avec des emplacements bien aménagés alimentés en électricité où il est possible de pratiquer plusieurs sports. Ça pourrait devenir une espèce de tradition », lance Philippe Raymond, président de l’Association Vanlife Québec (AVQ) qui compte maintenant plus de 700 membres.

La seconde édition de l’événement a attiré encore plus d’adeptes que la première avec près de 75 véhicules. « Nous avons eu plus de temps pour nous préparer. C’est une belle fin de semaine d’activités », dit Louis Labbé, directeur général du camping. « Il y a eu un peu d’inquiétudes à cause des inondations de mai, mais les choses se sont replacées un peu et la réponse a été super positive », continue-t-il.

Le plein air est ce qui incite les adeptes de la vanlife à sortir en hiver. « Nombreux sont ceux qui pratiquent la raquette ou le fatbike. Ici, on a accès à tout ça », continue le président d’AVQ. La tranquillité est aussi un élément qui fait sortir les adeptes en hiver. « L’ambiance est bien différente de celle de l’été. Il y a moins de monde. Ça amène une certaine proximité », dit-il également.

Ce n’est peut-être pas ce qui remplira le camping cet été, mais « la célèbre » soupe à l’oignon de la famille Labbé,  garnie de fromage de Laiterie Charlevoix , servie aux campeurs d’hiver leur donnera sans le gout de revenir. Une bière de MicroBrasserie Charlevoix a aussi été brassée spécialement pour l’événement.

La vanlife est une clientèle importante pour le Genévrier. « Des gens de plein air qui veulent découvrir les régions et les gens qui les habitent. Ils visitent les producteurs et s’imprègnent du coin. L’activité hivernale nous offre aussi l’occasion de discuter et de vendre la région. Des gens qui étaient ici l’hiver passé sont repassés en été », résume Louis Labbé.

La vanlife n’a pas toujours eu bonne presse et n’était pas bienvenue partout. Cette époque semble révolue alors que des regroupements provinciaux et au moins une association touristique ont élaboré des partenariats avec Vanlife Québec. Des annonces sont prévues pour les prochaines semaines.

« Oui la pression a baissé », admet Philippe Raymond. « C’est un peu ça notre rôle de faire tomber certains tabous. À certains endroits pour des raisons futiles on était mal vus. On était vus comme des hippies un peu tout croche avec des véhicules pas trop sécuritaires qui allaient s’installer n’importe où et laissaient trainer les vidanges. On a fait un bon travail sur le plan de la visibilité pour redonner le blason en démystifiant la vanlife », a-t-il terminé.

Van sous zéro a débuté vendredi et se termine aujourd’hui.

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