La scierie Cèdréco, qui tente de passer du diesel à l’électricité pour son fonctionnement, confirmait il y a quelques jours ne pas pouvoir assumer les coûts d’environ 1,5 M$ pour se raccorder au réseau d’Hydro-Québec. La société d’État confirme qu’elle ne peut pas financer ce raccordement.
« Hydro-Québec ne finance pas des projets de type commerciaux ou industriels », confirme Alexandre Pelletier, conseiller – Relations avec le milieu à Hydro-Québec.
La société d’État applique ainsi les conditions de service du ministère de l’Énergie, dont l’objectif est de maintenir les coûts de service les plus bas possibles à l’ensemble de ses clients.
Selon le porte-parole, Hydro-Québec a produit deux estimés pour l’entreprise de Saint-Aimé-des-Lacs selon le scénario le plus facilitant et à moindres coûts. « On a été les visiter. On a eu des rencontres avec la municipalité en présence de la députée. Le client a refusé nos propositions », explique-t-il, sans pouvoir en dévoiler la teneur.
Les besoins en énergie de Cèdréco nécessiteraient un réseau triphasé, ce qui implique des coûts importants, concède M. Pelletier. Il rappelle qu’hormis les besoins résidentiels, c’est la règle du demandeur payeur qui s’applique.
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