Le sinistré Yves Giroux demande plus de soutien à la ville de Baie-Saint-Paul

Par Lisianne Tremblay 7:30 AM - 13 février 2024
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Yves Giroux a demandé plus de soutien de la part de la Ville pour les sinistrés de la rue Saint-Joseph.

Yves Giroux, qui fait partie des sinistrés de la rue Saint-Joseph, a demandé que la Ville de Baie-Saint-Paul soit plus présente et offre du soutien aux sinistrés qui ont choisi d’immuniser leur maison.

Pour eux, les procédures sont très longues et complexes. Les demandes du ministère de la Sécurité publique sont très exigeantes.

« On a du bon soutien de la Ville au début. On a été une des premières maisons, qui a choisi l’immunisation. Après plusieurs mois, on se rend compte qu’il y a plusieurs travaux qui ne sont pas couvert par le ministère de la Sécurité publique. On se sent abandonné parce qu’il y a plein d’autres frais. C’est une grosse perte le Gîte au Clocheton, mais si ça continue comme ça il y a en aura beaucoup plus de démolitions que de maisons immunisées sur la rue Saint-Joseph », commente M. Giroux à la séance du conseil municipal.

De plus, les coûts augmentent puisque la main-d’oeuvre vient de l’extérieur de la région.

« Il n’y a pas d’entrepreneur de Charlevoix qui souhaitent soumissionner et même pour la plomberie et autres services. Lorsque nous en trouvons un, il propose une soumission trop élevée pour ne pas réaliser les travaux. Nous devons faire affaire avec des entrepreneurs de l’extérieur, ce qui augmente les coûts puisqu’il nous charge des frais de transport.  On aura besoin de soutien et je ne veux pas vivre dans un quartier fantôme », ajoute M. Giroux au nom de tous les sinistrés.

Le maire Michaël Pilote s’est montré sensible aux besoins des sinistrés.

«Il n’y a pas une journée depuis le 1er mai où on ne parle pas des inondations. On essaie de s’adapter puisque l’on sait que la situation évolue. On aimerait ajouter une ressource qui pourrait vous aider puisqu’au point où nous sommes rendus c’est du cas par cas pour les sinistrés. On est loin d’être parfaits, mais on constate que la gestion du rétablissement est beaucoup plus complexe que celle des inondations durant la première semaine où l’on fonctionnait par décrets », indique M. Pilote.

À lire la chronique de ma collègue Émélie Bernier, qui avait rencontré M. Giroux et sa conjointe à la suite des inondations du 1er mai 2023.

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