La modération a aussi meilleur goût pendant les Fêtes, rappelle Éduc’alcool
AP Photo/Swayne B. Hall
Si de nombreux Québécois auront le cœur à la fête pendant les prochains jours, Éduc’alcool rappelle que la modération a aussi meilleur goût lors des festivités de Noël et du jour de l’An.
Que l’on soit hôte ou convive d’un repas des Fêtes, certains conseils en matière de consommation d’alcool peuvent aider à éviter tout dérapage indésirable.
Voici donc quelques suggestions fournies par la directrice générale d’Éduc’alcool, Geneviève Desautels.
Lorsque l’on reçoit
Afin de satisfaire tous nos convives lors d’une soirée de rassemblement, il est important de diversifier notre offre de boissons et de ne pas servir uniquement de l’eau aux personnes qui ne boivent pas d’alcool.
«Il faut s’assurer de pouvoir respecter les choix de nos invités, c’est-à-dire d’avoir autant de boissons sans alcool qui sont visibles, agréables et festives, que de boissons avec alcool», explique Mme Desautels.
À cet effet, elle recommande aux gens qui vont recevoir parents et amis durant le temps des Fêtes d’aller visiter le site d’Éduc’alcool, où l’on propose plus de 150 recettes de «drinks», ou «mocktails», sans alcool.
«Comme ça, nos invités n’auront pas à se cacher, à amener leur propre boisson sans alcool ou à faire semblant», souligne Mme Desautels.
«Pour ceux qui veulent se laisser aller à leur créativité, il y en a pour tous les goûts.»
Lorsque l’on visite
Si l’on est convive lors d’un souper des Fêtes, alterner entre un verre d’alcool et un verre de boisson non alcoolisée est un truc qui peut être intéressant, selon la directrice générale d’Éduc’alcool.
Et si l’on choisit de ne pas boire d’alcool du tout, il ne faut pas en être gêné de le dire, à son avis.
«Si on se fait questionner sur pourquoi on ne boit pas, il faut être capable de répondre: “Parce que j’ai envie de prendre une pause pour l’instant ou pour ce soir.” Il faut aussi se rappeler qu’on n’a pas à justifier notre non-consommation d’alcool», avance Mme Desautels.
«Ça parle pas mal plus de celui qui nous pose la question sur notre non-consommation d’alcool que sur nous-même», dit-elle.
Par ailleurs, avant de se rendre à une soirée festive, il est important de prévoir comment on rentrera à la maison par la suite.
«Techniquement, le réflexe devrait être: quand on boit, on ne conduit pas. Donc, si je m’en vais chez ma tante et que j’ai l’intention de boire, je devrais avoir une option pour revenir», note Mme Desautels.
«Est-ce que ce sera Nez rouge? Est-ce que ce sera des services de raccompagnement ou de transport en commun? Est-ce que je vais m’organiser pour rester là ou, ultimement, ne pas consommer d’alcool?»
Attention à l’accumulation
Mme Desautels recommande également de porter attention à sa consommation d’alcool dans l’ensemble de la période des Fêtes, et pas seulement lors de chaque soirée individuellement, puisque la semaine qui sépare Noël du jour de l’An donne souvent lieu à plusieurs changements d’habitudes.
«C’est clair que la façon dont on métabolise l’alcool et les effets que ça va avoir sur nos facultés vont être décuplés si on ajoute tous ces éléments: on ne mange pas aux mêmes heures, on est fatigué, et cetera, puis on a plus d’occasions de consommer de l’alcool», mentionne-t-elle.
Afin de bien surveiller sa consommation d’alcool, Mme Desautels rappelle qu’Éduc’alcool propose sur son site le «Calcoolateur», un outil qui permet de calculer son alcoolémie à l’avance en fonction de la quantité d’alcool qu’on prévoit consommer.
On y trouve aussi la définition de ce qu’est un «verre standard», qui change en fonction des différents breuvages.
«Quand on dit: “J’ai pris deux verres” ou “J’ai pris trois verres”, en fonction du pourcentage d’alcool et du type d’alcool que l’on choisit — des spiritueux, du vin, de la bière —, la quantité en millilitres de ce qu’est un verre standard n’est pas la même», détaille-t-elle.
«Je pense que c’est important de le savoir.»
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