Christian Mars a de l’ambition pour le Québec

Par Dave Kidd 8:20 AM - 1 décembre 2023
Temps de lecture :

Sébastien Tremblay , directeur général du Mont Grand-Fonds, et Christian Mars, de la Compagnie des Montagnes de ski du Québec. Photo archives

Le nouveau gestionnaire du Mont Grand-Fonds n’a pas seulement de l’ambition que pour cette station. Il croit que son groupe peut faire une différence dans l’industrie québécoise du ski.

L’homme d’affaires a réussi son entrée dans la région. Il fait tomber une pluie d’argent inespéré sur la station de La Malbaie. La philosophie de son groupe est basée sur le débit. Il parle davantage de rabais dans les périodes creuses de l’hiver plus que de tarifs élevés les fins de semaine. Le calcul vaut le travail comme on dit. Le skieur qui paiera moins cher son billet passera bien par le chalet et laissera bien quelques dollars au resto ou au bar.

« La montagne doit vivre. Ça prend du monde. Je veux voir des gamins dans les pistes. Je veux voir des apprentis coureurs qui passent des piquets. Et, à la fin de la journée, on fait la fête autour du feu », exprime-t-il.

Avant de fonder e-liberty, Christian Mars a œuvré dans plusieurs domaines. Ado, il était un skieur de niveau national. « La montagne est vraiment dans mon ADN », dit l’homme qui a vécu 5 ans à Chamonix .Christian Mars a œuvré notamment dans les médias.  Pendant 20 ans, il a dirigé le groupe de presse Nice-Matin qui tirait 300 000 exemplaires par jour. Il a aussi été directeur de cabinet pour les collectivités territoriales. Il gère alors des programmes de plusieurs milliards $.

E-Liberty a bien fait dans l’industrie du ski en Europe. Le Québec devient son nouveau marché. « La nouvelle économie rachète l’ancienne économie. Devenus les meilleurs dans la vente de forfaits de ski, il fallait descendre au niveau des opérations. On a la capacité à sortir des résultats plus rapidement que ceux qui opèrent les stations de façon historique. Le travail aujourd’hui est de transformer l’exploitant en e-commerçant. C’est là que ça se passe maintenant », plaide-t-il.

Christian Mars est loin de s’être présenté en « sauveur ». Habitué de brasser des affaires, il sait parfaitement bien que l’esprit de la station doit être conservé. Il l’a d’ailleurs répété à quelque reprises qu’il misait sur l’équipe en place pour faire progresser la station.

Partager cet article