La pêche à la fascine désignée patrimoine immatériel

Par Jean-Baptiste Levêque 1:57 PM - 31 octobre 2023
Temps de lecture :

Pêche à la fascine de Julie Gauthier à l’Anse-au-Sac, Saint-Irénée. Photo Caroline Desbiens

La pêche à la fascine, méthode de pêcherie fixe ancestrale encore pratiquée dans Charlevoix, fait maintenant officiellement partie du patrimoine immatériel du Québec.

Le ministre de la Culture et des Communications, Mathieu Lacombe, a procédé à la désignation de deux éléments du patrimoine immatériel, les pêcheries fixes du fleuve Saint-Laurent et la gigue, qui seront ajoutés au Registre du patrimoine culturel du Québec.

« Je suis fier de poser aujourd’hui un geste fort en faveur du patrimoine culturel, dont la protection est une priorité pour notre gouvernement. Je remercie tout particulièrement les porteuses et porteurs de traditions, gardiens des savoir-faire, des connaissances, des expressions, des pratiques et des représentations, qui assurent la vitalité de ce patrimoine si précieux », déclare le ministre Lacombe.

Les savoir-faire et les pratiques associés aux pêcheries fixes du fleuve Saint-Laurent permettent, depuis plusieurs siècles, la fabrication artisanale d’engins de pêche et leur installation en vue de capturer des poissons du fleuve.

Ces pratiques sont notamment relatées à travers les récits d’explorateurs et de missionnaires en Nouvelle-France qui rendent compte de la présence de dispositifs de pêche fixe utilisés par les Premières Nations et de leur utilisation par les colons français.

Dans Charlevoix, deux pêcheurs de métier s’adonnent encore à cette pratique : Julie Gauthier, à Saint-Irénée, et Robert Mailloux, à L’Isle-aux-Coudres.

Partager cet article