Le ministre responsable de la Capitale-Nationale n’avait pas de chèque, mais de l’espoir pour la famille Labbé propriétaire du Genévrier.
Jonatan Julien voulait voir les dommages causés par les inondations du 1er mai. « Aujourd’hui, j’ai saisi tous les enjeux. Il faut prendre le temps, mais quand même pas trop pour régulariser la situation », a confié le ministre après sa visite d’une partie du camping dévasté.
La députée Kariane Bourassa et lui-même sont déjà actifs dans ce dossier. C’est une bonne nouvelle pour les Labbé puisqu’ils ont reçu une seconde réponse négative de leur dossier soumis au ministère de la Sécurité publique.
Une annonce serait imminente, mais elle ne sera pas à la hauteur de ce que les propriétaires du camping attendent, a convenu le ministre qui entend retourner voir ses collègues pour voir ce qu’on peut faire de plus. On ne parle pas de dizaines de millions de $. On a un site qui a des enjeux pour retrouver son dynamisme. On va y contribuer », a précisé Jonatan Julien dans un point de presse.
Le ministre a aussi rappelé que le Genévrier générait 60 000 nuitées par année ce qui constitue « des retombées économiques majeures pour Baie-Saint-Paul et la région ».
Le dossier comporte des enjeux environnementaux, d’actifs et d’opération, a aussi mentionné Jonatan Julien.
Bruno et Louis Labbé ont fait la visite avec le ministre. Bruno Labbé a confirmé le second refus de Québec de couvrir les dommages du 1er mai. « On avait des attentes concernant ce programme pour un remboursement des pertes et dommages. Nous sommes déçus. On ne s’attend pas à recevoir un chèque de 12 M$, mais bien à ce à quoi on pense avoir droit. On estime que le programme nous cause des préjudices. Cette aide aurait fait toute la différence. », dit-il.
Les Labbé ne sont pas encore rendus à dire qu’il n’y aura pas de saison 2024. On garde l’espoir tant que les portes ne sont pas fermées. Mais le temps passe. On va avoir besoin de réponse bientôt. On ne peut pas survivre dans l’état actuel des choses », termine Bruno Labbé.
