La vie au parcours des Berges, deux ans plus tard…

Par Michel Paul Côté 12:01 PM - 12 juillet 2023
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Il y a maintenant deux ans que j’ai le plaisir de publier cette chronique sur nos oiseaux. Beaucoup de développements depuis ces 24 mois. Charlevoix s’est doté d’un club d’observation des oiseaux grâce à l’implication de la SHEC (Société d’Horticulture, d’Ornithologie et d’Écologie de Charlevoix). La société compte 150 membres, en croissance. On y adhère en visitant le site shecharlevoix.com.

Photo : Doris Martel

Plusieurs projets ont vu le jour, notamment l’installation de centaines de nichoirs de merlebleus et d’hirondelles, avec la collaboration du centre de services scolaire, des résidences pour personnes âgées et des municipalités.

En 2021, ma première chronique avait comme sujet le parc du Parcours des Berges de Clermont, ainsi que Doris Martel, qui depuis des années parcourt le parc tous les matins, beau temps mauvais temps, notant toutes ses observations.

Je profite de cet anniversaire pour revenir sur cette première chronique.

Il est important de souligner la transformation que la municipalité de Clermont a apportée au parcours des Berges de Clermont afin d’en faire une destination prisée par les oiseaux et les observateurs. Les sentiers furent refaits récemment, un asphalte qui est impeccable. Les oiseaux ont maintenant l’embarras du choix, car 55 nichoirs furent installés le long des sentiers. Une plate-forme d’observation est maintenant disponible afin de faciliter l’observation et la photographie des oiseaux fréquentant le premier bassin.

Finalement, le pavillon d’accueil fut rajeuni afin que des cours sur l’observation des oiseaux puissent être donnés aux Charlevoisiens qui s’intéressent aux oiseaux. Un tableau, fixé sur le pavillon permet à Doris de nous informer tous les matins des observations du jour.

Des investissements que le maire Luc Cauchon et le conseil de ville ont accepté de faire afin de rendre ce lieu encore plus attractif aux résidents et aux oiseaux.

On peut penser que lorsque la migration du printemps prend fin, le parcours des Berges perd un peu de son intérêt. Il n’en est rien, bien au contraire.

J’ai demandé à Doris, toujours fidèle au poste, de fouiller dans ses archives et de m’envoyer ses propres photos des oiseaux qui élèvent leur petite famille au parc. Toutes les photos de cette chronique proviennent de Doris.

Pourquoi les oiseaux qui élèvent leur famille? Parce que juillet est ce temps de l’année pendant lequel on peut facilement admirer le résultat de nos efforts à créer des environnements propices à la reproduction des oiseaux, et surtout c’est le moment où les oiseaux s’affairent devant nous à élever les oisillons et les rendre autonomes.

Tant d’efforts pour arriver ici au printemps, dans le froid et souvent encore la neige, pour se trouver un partenaire, un logis, bâtir un nid, pondre, couver, puis nourrir des petits affamés et sans défense, tout en repoussant les assauts des prédateurs et de dame nature. C’est remarquable, et juillet est la démonstration de ces exploits.

Admirez donc les photos de Doris.

En espérant avoir le plaisir de vous rencontrer sur les sentiers, ou bien encore lors d’un cours offert gratuitement au pavillon d’accueil. Il suffit d’envoyer un courriel à oiseauxcharlevoix@gmail.com pour s’inscrire.

Au plaisir.

Il n’y a pas que les oiseaux qui occupent le parc et y élèvent leurs familles. Chevreuils, renards, marmottes,
castors, porcs-épics, ratons, ce ne sont que quelques-uns des résidents du parc.
(Photos : Doris Martel)

Nouvelles de Charlevoix

Triste nouvelle. Un couple de merlebleus avait élu domicile dans un des nichoirs installés au parc des Berges. À la suite des festivités de la Saint-Jean, le nichoir des merlebleus fut arraché de terre. Évidemment, les œufs furent détruits et le couple s’est enfui. Dommage, car cet oiseau tente un retour dans notre région et les élèves du Centre de services scolaire ont déployé beaucoup d’efforts pour bâtir ces nichoirs. Tout ne semble pas perdu toutefois. Doris Martel et Luc Dufour ont aperçu le couple qui semble vouloir s’établir à nouveau dans un autre nichoir. À suivre.

Le parcours offre différents habitats, notamment celui de la rivière.Le sentier permet de l’observer de très près, et
les oiseaux y sont très nombreux. Canards, harles, garrots, morillons sont toujours au rendez-vous. (Photo : Doris Martel)

Cours

Des cours d’introduction à l’observation des oiseaux sont offerts aux Charlevoisiens les samedis matin, au pavillon d’accueil. Il reste des places pour le cours du 15 juillet. Il suffit d’écrire à oiseauxcharlevoix@gmail.com pour s’inscrire ou pour obtenir de l’information additionnelle. Le cours porte sur le choix et l’utilisation des jumelles, des guides d’identification et les oiseaux du parc.

Il n’y a pas que les nichoirs qui servent de résidence.
(Photo : Doris Martel)
On voit des bouches à nourrir un peu partout: dans les branches, sous les corniches, dans les quenouilles du lac, et bien sûr dans les nichoirs. (Photo : Doris Martel)

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