« On n’a pas de fun à sortir. Nous, on veut travailler et avoir du plaisir à servir nos clients », mentionne Éric Dufour, président du syndicat de l’Unité générale affilié à la CSN.
Les syndiqués ont entrepris des moyens de pression depuis trois semaines. Le dernier utilisé, avant de débrayage, était le non-port de l’uniforme. « Nous ne sommes pas encore rendus à prendre un vote de grève générale. Nous sommes quand même 1700 dehors aujourd’hui. Nous réclamons des offres salariales sérieuses et attractives pour garder le personnel », poursuit le président du syndicat.
Les clauses normatives des ententes de travail des syndiqués à la CSN des quatre casinos du Québec sont réglées depuis un moment. « Mon téléphone ne me quitte pas. J’attends juste l’appel pour retourner à la table », lance Éric Dufour qui est aussi le doyen des employés de l’établissement.
Il précise aussi que les relations demeurent bonnes à l’intérieur du Casino de Charlevoix même si les négociations piétinent. « Nous sommes une famille ici », dit également Éric Dufour.
C’est le syndicat qui s’est retiré des négociations concertées parce qu’il « n’avait rien de neuf devant lui ».
Il précise aussi que les relations demeurent bonnes à l’intérieur du Casino de Charlevoix même si les négociations piétinent. « Nous sommes une famille ici », dit également Éric Dufour.
L’Unité générale représente 95 travailleurs qui œuvrent aux caisses, à la salle de comptage, à la voûte, aux entretiens légers et lourds, au service à la clientèle, aux machines à sous ou qui sont électromécaniciens et hôtes exécutifs.
Le syndicat s’est donné cinq jours de grève à utiliser au moment opportun. La seconde sortie est, bien entendu, gardée secrète pour conserver l’effet de surprise.
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