Club Med : le syndicat des Teamsters dément être inactif

Le Syndicat des Teamsters, qui représente les quelque 300 travailleurs du Club Med Québec Charlevoix, dément les allégations d’un travailleur étranger, Luis Eduardo Shirasago Dominguez, qui reproche au syndicat son inaction envers les problèmes vécus par les employés de l’hôtel.

Teamsters Canada, dont la Section locale 1999 est implantée au Club Med depuis fin 2021, estime bien faire son travail. « Ses représentants rencontrent chaque semaine l’administration de l’établissement pour discuter et résoudre les problèmes qui leur sont rapportés », assure Marc-André Gauthier, directeur des communications du syndicat.

Concernant le climat de travail, M. Gauthier affirme que « des problèmes ont été constatés dès le départ » et que « plus d’une dizaine de griefs ont été déposés contre l’employeur ». Il affirme que, hormis des cas encore en arbitrage, toutes les situations ont été corrigées et que Club Med « fait preuve d’ouverture ».

Le syndicat indique également qu’un important exercice d’équité salariale a été mené avec l’employeur et une firme externe « pour s’assurer que chaque employé reçoit le salaire qui lui est dû ».

Dans le cas de Luis Eduardo Shirasago Dominguez, « en aucun cas le syndicat n’a refusé de (le) rencontrer ou de l’assister lorsque cela était nécessaire. Au contraire, plusieurs mesures d’accommodement ont été prises à sa demande, comme le report des élections des délégués syndicaux de fin avril à fin mai ».

Le syndicat lui reproche en retour « un manque de faits concrets de sa part » et « une mauvaise compréhension de son contrat de travail, notamment en ce qui concerne les heures supplémentaires et la description des tâches liées à son poste » et ce, malgré l’embauche d’une ressource hispanophone pour faciliter les échanges.

Même s’il est en désaccord avec les déclarations de M. Shirasago Dominguez, le syndicat assure qu’il continuera « à défendre ses droits en tant que membre des Teamsters ».

Enfin, à propos du climat de peur évoqué par plusieurs employés du Club Med, Marc-André Gauthier se veut rassurant. « N’ayez pas peur. C’est un droit de se plaindre. L’entreprise n’a pas le droit de faire de représailles ».