26 avril 2024
Le promoteur Louis Massicotte est prêt à construire entre 150 et 200 logements si « la municipalité de Petite-Rivière-Saint-François et la MRC de Charlevoix souhaitent un tel projet ». Il y voit une façon de contribuer à régler le problème criant du logement dans la région.
L’homme derrière le géoLAGON ne parle pas d’un revirement pour redorer son image ou encore de la recherche de l’acceptabilité sociale pour son projet. Il a répondu négativement à ces questions posées à de multiples reprises dans l’entretien qu’il a accordé au Charlevoisien. «Les modifications apportées visent à rendre le projet meilleur », dit-il également.
Louis Massicotte dit avoir revu la séquence de son projet sans toucher au concept global. Il propose maintenant un projet qui occupe 40% de la superficie du site convoité. « J’inverse les phases. On parle de 186 pavillons hôteliers et d’un pavillon d’accueil central au lieu de 306 dans une première phase nommée « Lagon Village » dans cette première phase. Tous les chalets pavillons seront interconnectés en un seul bâtiment pour permettre l’échange d’énergie et de chaleur ainsi que les services techniques », explique-t-il.
Il mentionne que 186 est le nombre minimal d’unités pour intégrer l’écosystème des énergie.
Louis Massicotte ajoute que sa demande de permis « concerne un village hôtelier avec une piscine 4 saisons. La construction du village hôtelier se réalisera en se concentrant sur un secteur déjà largement déboisé qui inclut des chemins existants et un tronçon abandonné de l’ancienne 138 », indique-t-il.
La phase « Soleils Village » constituée de ronds-points est pour le moment éclipsée.
Voici la zone désormais prévue pour geoLAGON et ses 186 pavillons hôteliers. Cette section est largement déboisée et intègre des chemins déjà construits depuis longtemps. Le site est parallèle à la route 138. Il est directement devant la route qui mène au village.
Les images ont été fournies par le promoteur.
« Pour l’instant, nous allons nous concentrer sur le projet hôtelier avec le lagon, mais si la municipalité et la MRC nous envoient des signaux favorables pour nous permettre de créer de 150 à 200 logements résidentiels, alors nous réexaminerons cette phase. Et je promets de la mettre en marché immédiatement après le début des travaux du lagon. Il s’agirait d’un investissement supplémentaire de plus de 40M$ », promet-il.
Même si son projet a essuyé de vives critiques depuis sa présentation, Louis Massicotte est « déterminé à réaliser le premier village autosuffisant. Petite-Rivière-Saint-François est l’endroit tout désigné pour poser ce geste en développement durable », poursuit-il.
Il rappelle que les futures unités consommeront de 5% à 13% de l’eau d’une maison traditionnelle. « Il n’y aura pas de bain, mais des douches. L’eau qui sera utilisée sera traitée et redistribuée. Il n’y a que l’eau pour consommation humaine qui sera puisée dans le sol », explique-t-il.
Les égouts seront traités d’une manière traditionnelle dans une usine prévue à cet effet.
Après sa tournée des médias régionaux, Louis Massicotte disait avoir des rencontres avec des entrepreneurs du coin « pour s’assurer que le maximum des 200 M$ qui seront investis se traduisent par des contrats à des entreprises d’ici », a-t-il laissé entendre.
