Le Mont Ste-Anne est « à un point de non-retour » estime le PQ

Par Lisianne Tremblay 2:28 PM - 17 janvier 2023
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Lucien Rodrigue, membre du comité exécutif de l’association de comté du Parti Québécois de Charlevoix-Côte-de-Beaupré. Photo courtoisie

Le Parti québécois considère qu’il avait vu juste le 20 septembre durant la campagne électorale alors qu’il avait pris position dans le dossier du Mont Ste-Anne. Il considère que la station de ski est « à un point de non-retour » avec le gestionnaire actuel, soit Resorts of the Canadian Rockies (RCR.)

« Les sondages, la baisse d’achalandage, l’intervention nécessaire d’autres sociétés d’état (Régie du bâtiment) et le ras le bol de la population nous amènent à la conclusion que le bassin de skieurs régionaux et les grossistes en voyage abandonneront cette destination tant que le gestionnaire actuel sera en place. Vingt ans de négligence sont garants du futur, nous sommes à un point de non-retour », affirme Lucien Rodrigue, membre du comité exécutif de l’association de comté du Parti Québécois de Charlevoix-Côte-de-Beaupré.

Rappelons qu’en septembre le Parti Québécois proposait la renégociation de la convention entre le gestionnaire actuel RCR et la SEPAQ. Cette renégociation devait impliquer la participation d’acteurs locauxfavorables à la mise en œuvre d’un plan d’investissement ambitieux dans l’optique d’un développement durable de la station de ski.

Le PQ ajoutait dans son communiqué qu’à défaut de négociation et d’échéancier acceptable, l’expropriation deviendra incontournable.

« Ce serait vraiment l’œuvre d’une « république de bananes », pour paraphraser le ministre de la Capitale Nationale, que de laisser piller et dégrader ce joyau de notre région, jadis de réputation internationale fort enviable », conclut M. Rodrigue.

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