70 M$ investis et 100 emplois créés avec l’implantation de GALV-ÉCO à Saint-Urbain

Par Dave Kidd 5:00 AM - 20 Décembre 2022
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Ce bâtiment n’est pas l’usine. Il sera utilisé par les employés. L’usine aura une dimension de 450 pieds de long par 250 de large. Image fournie par le promoteur, Charles Simard.

C’est tout un cadeau que l’homme d’affaires Charles Simard déballe à quelques jours de Noël. Il annonce un investissement de 70 M$ pour la construction d’une usine de galvanisation à chaud écoresponsable unique au Québec.


Ceux qui avaient cessé de croire en la diversification de l’économie régionale risquent d’aller allumer un lampion. GALV-ÉCO créera une centaine d’emplois bien rémunérés. « À valeur ajoutée », pour reprendre les mots utilisés par le promoteur.


Charles Simard, qui possède Finition Béton Charlevoix (FBC), avait acheté, dans les derniers mois, la seconde phase du parc industriel de Saint-Urbain. Il s’agit d’un immense terrain d’une superficie de 110 000 mètres carrés à proximité de la route 138.


Sortez de votre esprit les longues cheminées qui crachent de la fumée noire 24 h par jour. Le promoteur présente son complexe comme « moderne et respectueux des principes de développement durable».

Charles Simard a bien hâte de présenter l’ensemble de son projet novateur


« Nous avons l’objectif de construire une usine qui deviendra un modèle à l’échelle internationale, tant par son approche écoresponsable que par la qualité des emplois et de l’environnement de travail. Ce sera définitivement un levier important pour dynamiser l’économie régionale et inverser la tendance de l’exode rural des jeunes vers les grandes villes », précise Charles Simard, président de GALV-ÉCO.


La galvanisation à chaud est un procédé qui consiste à plonger de l’acier dans un bassin de zinc en fusion à 450°C, ce qui permet de rendre le métal plus résistant et moins corrosif.


Le premier trempage d’acier est prévu pour 2024. L’acier galvanisé est utilisé dans la construction des pylônes, les structures de bâtiments, les remorques et les ponts.


Sur le plan énergétique, l’homme d’affaires précise que son projet va au-delà des normes qui régissent l’industrie. Il entend miser sur la combinaison hydro-électricité et un système de chauffage à la biomasse. « Un modèle qui s’inscrit dans les objectifs québécois de développement durable, et ce, au sein d’un secteur d’activité qui carbure traditionnellement aux énergies fossiles », ajoute-t-il.


GALV-ÉCO compte être un employeur de choix en offrant des conditions de travail avantageuses. La centaine d’employés embauchés, dont 85 % de manœuvres journaliers et 15 % d’employés de bureau et autres postes spécialisés, bénéficieront d’une rémunération attractive supérieure au marché, ainsi que d’une foule de commodités et de petits plus, promet-on.


« La présence de secteurs d’activités soumis aux variations saisonnières dans Charlevoix limite les emplois disponibles à l’année. Nous proposons des emplois permanents, à temps plein, dans un milieu stimulant, respectueux de l’environnement et à la fine pointe de la technologie. Ce sont des retombées plus qu’intéressantes qui seront en partie réinjectées dans l’économie locale », renchérit Charles Simard.


La construction de l’usine ne débutera pas la semaine prochaine. Le promoteur a encore quelques ficelles à attacher. Les diverses autorisations auprès des instances publiques sont en cours et le promoteur complète la ronde d’investissements, tant auprès des partenaires publics que privés.


Charles Simard va ensuite tenir une soirée d’information pour présenter le projet et durant laquelle le public pourra poser toutes les questions. « Je veux que l’on puisse tenir cette rencontre dès que possible en 2023. Tous les résidents de Saint-Urbain recevront une invitation », assure le président de la nouvelle entreprise.


Ce projet aura l’effet d’un électrochoc sur l’économie régionale. En plus des millions injectés et des d’opportunités d’affaires qui verront le jour, l’implantation du complexe viendra bonifier le marché du travail avec les conditions qui seront offertes. GALV-ÉCO risque aussi d’attirer de nouveaux joueurs dans la région qui seront tentés de développer des projets avec les installations de Charles Simard.

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