Tout un casse-tête pour trouver un local pour pratiquer le yoga à Baie-Saint-Paul

Par Lisianne Tremblay 5:00 AM - 16 Décembre 2022
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La professeure de yoga Marylou Ménard aura une solution temporaire pour poursuivre ses cours de yoga. Photo courtoisie

La professeure de yoga Marylou Ménard a fait des pieds et des mains afin de se trouver un nouveau local pour accueillir ses groupes. Même s’il y a plusieurs locaux libres à Baie-Saint-Paul, très peu sont adaptés et abordables pour pratiquer des sports de groupe.

Il n’y a pas seulement un manque de logements à Baie-Saint-Paul. Les locaux accessibles ne font pas légion.

Marylou Ménard a loué un local chez Lico impression et emballage durant 14 ans, mais il avait besoin de son local en 2023.  

Elle s’est revirée de bord rapidement. La Ville de Baie-Saint-Paul l’a aidée dans ses démarches. « Ils m’ont offert la possibilité de louer le gymnase de l’école Forget, mais en soirée seulement alors que je donne aussi des cours le matin. Le dojo aurait pu être une alternative, mais je devais payer à l’heure. Cela me revenait autour de 1 600 $ par mois », soutient Marylou Ménard.

Elle dispense aussi des cours pour les personnes âgées de 50 ans et plus au Centre communautaire Pro-Santé. L’organisme ne pouvait pas l’accommoder non plus étant donné que la petite salle n’était pas assez disponible. À Maison Mère, elle s’est fait dire que l’auberge des Balcons et la Procure doivent être relocalisées avant qu’elles puissent louer des espaces.

La prof de yoga a cogné à toutes les portes. Cette semaine, elle a eu la confirmation de la Ville de Baie-Saint-Paul qu’elle pourrait utiliser le pavillon Saint-Laurent pour ses sessions d’hiver et de printemps.

« C’est un soulagement, mais cela demeure une situation temporaire puisque je n’aurai rien d’autre après puisque leur intention est d’utiliser les locaux et de l’ouvrir de façon permanente en 2024. Je trouve que c’est dommage qu’il n’y ait pas de locaux à des prix abordables pour favoriser la santé mentale et physique pour les adultes. Dans plusieurs municipalités, des locaux sont disponibles pour pratiquer les sports et ils offrent un bon prix. En plus, j’ai une bonne clientèle avec 60 à 70 personnes par semaine », souligne-t-elle.

Marylou Ménard souhaite bien sûr trouver une solution à plus long terme.

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