Les entrepreneurs de L’Isle-aux-Coudres exigent un deuxième traversier

Les entrepreneurs insulaires considèrent que le service à un seul traversier entre Saint-Joseph-de-la-Rive et L’Isle-aux-Coudres sera « insuffisant » alors que l’automne est à nos portes.

Ce mardi 6 septembre, le NM Félix-Antoine Savard a quitté L’Isle-aux-Coudres puisqu’il doit subir un arrêt technique obligatoire parce qu’il était en fonction en continu depuis 18 mois.

« La Société des traversiers du Québec avait habitué les gens de l’Isle et la clientèle touristique à beaucoup mieux, soit un service à deux traversiers pour répondre à la demande de plus en plus grandissante », soulignent les trois entrepreneurs, Éric Desgagnés (Cidrerie et Vergers Pedneault, Noëlle-Ange Harvey (Boulangerie Bouchard) et Guy Rousset (Hôtel Cap-aux-Pierres ).

Ils précisent également que l’industrie touristique travaille fort pour prolonger la saison, ce qui permet d’augmenter l’achalandage en plus de prolonger le temps de travail des employés, qui «trop souvent subissent un manque à gagner face aux critères de l’assurance emploi. »

« Nos entreprises ont énormément besoin de cette période pour assurer une rentabilité et une vitalité économique bénéfique pour toute L’Isle-aux-Coudres. Déjà, depuis deux ans, les organisations actives sur l’Isle ont subi d’énormes pertes économiques importantes au quotidien dues aux problèmes de gestion, de qualité et d’irrégularité offerts par la Société des traversiers aux résidents de l’Isle qui dépendent de ce service », ont-ils dénoncé dans un communiqué.

Le Svanoy, qui assurera le service entre Saint-Joseph-de-la-Rive et l’Isle-aux-Coudres durant cette période a une capacité d’embarquement inférieure au NM Félix-Antoine-Savard.

Ils demandent donc un navire de capacité comparable au Félix-Antoine- Savard et un deuxième traversier durant les fins de semaine d’automne.

Ils souhaitent que la ministre du Tourisme, Caroline Proulx et le ministre des Transports , François Bonnardel interviennent le plus rapidement possible pour « donner, aux gens de l’Isle et à ceux qui nous visitent, toutes les garanties de fiabilité et de sécurité indispensables à un lien maritime essentiel »