23 avril 2024
Tourisme Charlevoix voit dans le Festif! un « symbole et un exemple d’innovation ». Pour le maire de la ville hôte, le festival est devenu un emblème de fierté.
« C’est un branding très fort. Tout le monde au Québec connait le Festif que ce soit avec l’événement phare ou ceux qui ont été développés », lance Mitchell Dion.
Le Festif ! « anime une communauté au complet. C’est plus que d’aller voir un seul show. Même si tu n’en vois aucun, tu vis quand même l’événement », ajoute-t-il.
Le directeur général de Tourisme Charlevoix reconnait également que la notoriété du festival est « super avantageuse pour le positionnement et la notoriété de la région. « C’est un gros événement par rapport à la taille de Baie-Saint-Paul et de Charlevoix. Il marque dans une certaine mesure le début de la haute saison touristique », soutient le grand patron de l’association touristique régionale ».
« Le Festif ! est tout sauf un événement statique. Il se réinvente. Il va chercher de gros noms que d’autres ne peuvent pas attirer. Comme font-ils pour penser à tout ça ? », se demande Mitchell Dion pour qui s’associer avec l’équipe de Clément Turgeon est toujours un plaisir.
Le maire de Baie-Saint-Paul n’est pas tellement vieux lorsque le Festif! a vu le jour. « Je l’ai vu grandir à partir de l’édition 1 au parc du Gouffre jusqu’à son arrivée au centre-ville », dit Michaël Pilote, fier de ce que l’événement est devenu. « À la dernière réunion de la Fédération québécoise des municipalités, des maires de partout me parlaient du Festif! », ajoute-t-il.
La Ville est un des partenaires de l’événement « devenu un décor important de sa carte postale ». Michaël Pilote soutient que les investissements financiers et en service consentis par son administration « sont largement inférieurs à ce que les retombées économiques générées atteignent. C’est un puissant véhicule promotionnel. Ça propulse la ville ailleurs », dit-il également.
Cela dit, le maire a détruit un vieux mythe qu’on entend à Baie-Saint-Paul : « le Festif! a les clés de la ville » parce qu’il obtiendrait tout ce qu’il demande. C’est faux. Il n’y a pas de bar ouvert. « La collaboration est excellente, mais on a refusé certaines demandes », soutient Michaël Pilote.
Le maire garde un souvenir impérissable du Festif ! Il se rappelle être monté sur une installation pour avoir observé une foule monstre dans le stationnement de l’école Thomas-Tremblay. Sans dire qu’il s’agit d’une demande spéciale de sa part, il aimerait bien voir le Canadien Bryan Adams en spectacle dans sa ville.
