La sentence de Viateur Tremblay connue le 4 mai

Par Karine Dufour-Cauchon 3:51 PM - 21 mars 2022
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Viateur Tremblay était au palais de justice de La Malbaie ce lundi, 21 mars.

Le dossier de Viateur Tremblay revenait au palais de justice de La Malbaie lundi 21 mars 2022. L’homme de L’Isle-aux-Coudres qui a été reconnu coupable d’attentat à la pudeur était à entendre les observations sur sa sentence.  

Il avait reconnu sa culpabilité dans deux dossiers. L’un concernait des gestes de nature sexuelle sur un enfant à la fin des années 70 et l’autre concernait une agression sexuelle envers une personne d’âge mineure entre 2017 et 2020.

La Couronne propose une peine de huit ans. Me Jimmy Simard a indiqué qu’il s’agissait d’une peine qui était proportionnelle aux gestes commis, tout en tenant compte des remords de l’individu.

Pour sa part, la défense a demandé une peine de quatre ans. Me Christine Gagnon a indiqué que son client avait progressé dans son cheminent psycho-sexuel depuis le début des procédures judiciaires. La sincérité de ses regrets et la reconnaissance de sa problématique sexuelle sont des facteurs atténuants, indique-t-elle.

La décision de la juge Johanne Roy est prévue pour le 4 mai 2022. Elle a réitéré vouloir une peine juste pour l’individu.

Viateur Tremblay s’est adressé à la cour lors de son passage au tribunal lundi. Il reconnaît vivre avec des problèmes à caractère pédophilique. Il a réallégué lui-même avoir été agressé lors de son enfance et avoir regretté de ne pas avoir demandé de l’aide à l’époque.

«Je ne veux absolument plus que ça arrive cette situation-là. Tous les suivis que je peux faire je veux les faire. Pendant 40 ans [il – l’une des victimes] a vécu l’enfer. Moi aussi j’ai vécu l’enfer. […] Je n’ai jamais eu conscience de l’impact que j’ai causé. J’ai blessé beaucoup de gens et j’en suis malheureux. […] Je n’ai pas été capable de contrôler [mes pulsions]», a-t-il indiqué dans la salle d’audience.

Les deux victimes ont témoigné à huis clos. Dans les deux dossiers ayant eu lieu à L’Isle-aux-Coudres, l’identité des victimes est protégée par une ordonnance de non-publication afin de respecter leur confidentialité.

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