La transformation de l’église de Saint-Irénée approche
L’église de Saint-Irénée, propriété du Domaine Forget de Charlevoix. Photo archives
Le Domaine Forget de Charlevoix passera à la phase 1 des travaux de reprise de l’église de Saint-Irénée. L’objectif est d’avoir une salle de cours et de concert fonctionnelle à l’arrivée des étudiants de l’Académie de danse et de musique pour la saison estivale 2022.
Le chantier débutera «d’ici la fin février», espère Ginette Gauthier, directrice générale du Domaine Forget de Charlevoix.
Le projet estimé initialement à près d’un million $ contient deux phases. La première vise à remettre à niveau l’intérieur du bâtiment, De nouvelles salles de bain, des portes et fenêtres restaurées, un système de chauffage et de ventilation permettront d’adapter les lieux aux besoins de l’institution culturelle. Pas question de toucher à l’aspect religieux, soutient-elle.
«C’est un projet gagnant-gagnant. Les croyants conservent l’accès aux lieux pour leurs célébrations et nous comblons notre besoin d’espace de travail et notre besoin de rangement.»
La nef servira de salle de cours et le chœur demeurera dévolu aux activités de culte. «Les chaises, le piano à queue et tout le matériel nécessaire à conjuguer les deux vocations du bâtiment seront facilement accessibles», déclare la dg.
La phase deux est prévue à l’automne, «si tout se déroule comme prévu». Cette seconde et dernière phase vise des travaux extérieurs.
«C’est à la fois un moyen de répondre à nos besoins et de redonner à la communauté. On leur donne la chance de conserver ce bâtiment. C’était important pour nous puisque c’est grâce à la communauté et aux gens qui y ont cru que le Domaine Forget a pu atteindre près de 45 ans d’âge maintenant», conclut Mme Gauthier.
Québec a accordé une aide financière de 448 500$ par le ministère de la Culture et des Communications et son Conseil du Patrimoine religieux. La part que l’institution culturelle devra financer demeure encore à déterminer, «puisque le coût des travaux pourrait varier» des estimations initiales, qui s’approche du million $.
«On va voir ce qui en est avec la nouvelle réalité du marché. On s’attend à ce que ce prix change. Nos professionnels doivent faire leur travail», déclare Mme Gauthier.
