Baie-Sainte-Catherine: Donald Kenny mène «une campagne sans promesse»

Par Karine Dufour-Cauchon 12:30 PM - 25 octobre 2021
Temps de lecture :

Le maire de Baie-Sainte-Catherine, Donald Kenny.

Il faut vitaliser Baie-Sainte-Catherine, mais pas à n’importe quel prix. Le maire sortant Donald Kenny mène une campagne sous le sigle de la prudence des fonds publics et la continuité des projets en cours. Il mène «une campagne sans promesse».

Celui qui brigue un troisième mandat sent que les citoyens sont derrière lui. «C’est encourageant, ma campagne va bien. Les gens me connaissent très bien», déclare-t-il d’entrée de jeu.

Il veut finir ce qu’il a commencé : le parc de la Pointe-aux-Allouettes, en collaboration avec la MRC de Charlevoix-Est, et l’installation de l’usine des eaux usées.

«Je veux voir l’aboutissement de ces projets. Les dossiers avancent. Ça fait longtemps que l’on travaille là-dessus. À part de cela, je ne vois pas pourquoi les gens changeraient d’idées. C’est leur droit, mais je suis très bien accueilli partout où je vais. Beaucoup sont satisfaits du travail qui a été accompli à Baie-Sainte-Catherine. On est plus «sur la map» qu’avant», dit-il au bout du fil.

Pour les autres projets de développement, la capacité de payer des quelques 243 citoyens fait en sorte que chaque projet demandant des fonds publics doit faire l’objet d’un tour de force pour rassembler des partenaires financiers. Baie-Sainte-Catherine peut se développer, mais pas à n’importe quel prix, affirme-t-il.

«Même si je n’ai pas fait de promesses, cela ne veut pas dire que je ne ferai rien. Je n’ai pas fait de promesses, car je ne peux pas faire de miracle. Nous avons 243 citoyens. Comme j’ai toujours dit, quand on gagne 500$ par semaine, on ne peut en dépenser 700$. Les citoyens connaissent ma ligne de conduite là-dessus, et je ne la changerai pas. On ne peut même pas se permettre d’avoir une dette, sinon comment ferions-nous? 243 payeurs de taxes, ce n’est pas énorme», soutient M. Kenny.

S’il est élu le 7 novembre, il continuera à administrer Baie-Sainte-Catherine sous la trame de la prudence.

Partager cet article