Baie-Sainte-Catherine : Joël Panaroni veut plus de vie

Par Karine Dufour-Cauchon 11:49 AM - 25 octobre 2021
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Joel Panaroni en est à sa première expérience en politique municipale – Courtoisie

Il s’initie à la politique municipale depuis quelques semaines et tout se déroule sans embûches jusqu’à présent : Joël Panaroni est confiant d’accéder à la mairie de Baie-Sainte-Catherine en novembre.

Il soutient que pour l’instant, ses contacts avec les citoyens vont bon train. Ils confirment ce que Panaroni assumait en début de campagne électorale, la municipalité a besoin de se revitaliser.

«Les gens me font part de leur besoin. Ils me donnent des idées. Ce que j’entends le plus souvent, c’est : «le village se meure», «Il n’y a pas assez d’activités», «ce n’est pas assez vivant», «il n’y en a seulement que pour les touristes». C’est sûr que l’on fait ce que l’on peut avec ce que l’on a comme on dit, mais j’aimerais ça en faire un petit peu plus. C’est pour cela que je me suis lancé. Je veux revitaliser le village, lui donner un air de jeunesse si on peut dire», soutient l’aspirant maire.

Il veut travailler avec les entrepreneurs et citoyens pour alimenter l’hiver en touristes, un hiver qui peut sembler long parfois à Baie-Sainte-Catherine.

«L’hiver s’en vient, on sait que ça va être plus tranquille. On va pouvoir créer des activités, organiser des événements si l’on parle aux bonnes personnes. La pourvoirie de Baie-Sainte-Catherine veut ouvrir l’hiver maintenant, on va essayer d’apporter beaucoup de ski-doo dans le coin, attirer les motoneigistes. On veut que ça reviennent comme avant. Je me souviens quand j’étais jeune, les Français venaient louer des ski-doo à la tonne», se rappelle-t-il.

Le potentiel des sentiers en forêts est peu exploité à Baie-Sainte-Catherine, croit-il. Il s’agit de l’une des avenues qu’il avance pour mettre de la vie à Baie-Sainte-Catherine. 

Sur le terrain, il entend des contribuables divisés entre le maintien de Donald Kenny à titre de maire pour un troisième mandat ou choisir le nouveau candidat. «C’est moitié-moitié je dirais», termine-t-il.

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