Aéroport de Charlevoix: le Mont-Tremblant toujours dans les discussions

Par Karine Dufour-Cauchon 5:29 PM - 25 octobre 2021
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Serge Larivière

Les dirigeants de l’Aéroport international de La Macaza, à Mont-Tremblant, ont encore le goût de collaborer avec la MRC de Charlevoix-Est pour le développement de son aéroport. La pandémie n’a pas miné l’intérêt de l’opérateur qui souhaite inclure Saint-Irénée comme lien aérien entre les régions touristiques du Québec.

Une étude de marché réalisée dans les derniers mois détaille plusieurs possibilités de développement.   Elle a été présentée à plusieurs intervenants comme le Casino, Tourisme Charlevoix, le Club Med, la MRC de Charlevoix.

Serge Larivière, directeur général de l’aéroport international de La Macaza a assisté à la présentation. «Ça fait des années que l’on collabore, que l’on se parle. Il y a vraiment beaucoup de similitudes avec nos deux régions. On a vraiment développé la partie aéroportuaire depuis 20 ans. Il y a tout un cheminement et une expertise qui s’est développée dans notre coin. Avant la covid, on avait été assez loin dans nos démarches [avec Charlevoix]. Cette semaine, on s’est réuni. On est au même endroit que l’on était il y a 18 mois », soutient-il.

La piste à sa longueur actuelle (4000 pieds) est-elle suffisante pour se développer? La piste doit-elle être prolongée à 6000 pieds? Il est d’avis qu’un prolongement serait favorable pour développer et accueillir des visiteurs par la voie des airs. Le développement de l’accès aérien à une région ne revient toutefois pas seulement à l’aéroport, confirme-t-il de par son expérience au Mont-Tremblant.

 «Nous, les opérateurs, la piste n’est jamais assez longue, dit-il d’abord à la blague. Une piste plus longue permet d’accueillir une plus grande diversité d’appareils et d’être opérationnel l’hiver. Ceci étant dit, le succès n’est pas seulement dans la piste. Nous, à Tremblant, le casino, la ville, tout le milieu s’est uni pour développer. Il faut parler aux compagnies aériennes pour les convaincre de venir, et une fois qu’ils sont atterris, comment on connecte le manoir, le Massif, les parcs nationaux», explique Larivière.

Pour sa part, la préfet de la MRC de Charlevoix-Est Odile Comeau confirme que l’objectif de la MRC est de laisser la gestion et le développement de son aéroport dans les mains «d’un opérateur d’expérience». Cette pièce du casse-tête se trouve indéniablement à l’extérieur de Charlevoix. Si les démarches de la MRC continuent en ce sens, La Macaza pourrait bien être le gestionnaire de l’Aéroport de Saint-Irénée.

Les plans et devis sur le prolongement de l’Aéroport de Charlevoix seront réalisés prochainement. À la fermeture des appels d’offres, Tetra-Tech et Stantec. Le conseil ne pouvait statuer sur le montant et le soumissionnaire choisit au moment de publier, puisque l’ouvrage concerne des services techniques et doit faire l’objet d’analyse par un comité spécial.

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