Plus de 225 Charlevoisiens contribuent à la campagne de vaccination contre la COVID-19
Lucy Laliberté, Josée Duchesne et Lucie Verret font partie des Charlevoisiens qui ont choisi de s'impliquer dans la campagne de vaccination de masse.
Qu’ont en commun une aubergiste, trois retraités, deux croupiers, une adjointe à la direction, une directrice des ventes, une chiropraticienne et une agente de gestion du personnel? Ils travaillent tous dans les cliniques de vaccination de masse de Charlevoix. Leur but commun: contribuer à mettre un terme le plus rapidement et le plus efficacement possible à une pandémie qui s’éternise. Environ 200 Charlevoisiens de tous les horizons ont été embauchés via le site jecontribuecovid19.gouv.qc.ca. Près d’une trentaine de retraités du réseau de la santé ont remis le sarrau pour faire front commun contre le virus.
Propos recueillis par Émélie Bernier, Karine Dufour-Cauchon et Lisianne Tremblay.
Josée Duchesne
Nom : Josée Duchesne
Âge : 46 ans
Emploi : Adjointe de direction au Casino de Charlevoix
L’adage « faire contre mauvaise fortune, bon cœur » sied parfaitement à l’attitude positive adoptée par Josée Duchesne face à la pandémie. « J’ai choisi de faire de la situation une opportunité », résume la sympathique Malbéenne.
Celle qui était de l’aventure G7 dans Charlevoix avait alors réalisé que sa maîtrise de l’anglais comportait quelques lacunes. «J’ai sauté sur l’occasion pour suivre un cours d’anglais intensif avec la formation continue. Ça m’a donné le goût d’aller à l’université, un projet que j’avais mis sur la glace il y a quelques années.»
Elle a entrepris avec beaucoup d’enthousiasme un baccalauréat en gestion par cumul de certificats en janvier.
Elle a aussi couru, beaucoup.
Puisque rien ne l’arrête, elle a eu envie d’ajouter au tableau une participation à la campagne de vaccination. « Je fais deux cours par session, tout est en ligne, c’est génial. Ça me laisse du temps et je voulais faire ma part! », lance-t-elle.
D’abord engagée à titre d’adjointe administrative, Josée s’est vite retrouvée dans le feu de l’action, à titre de « personnel de soutien ». «On sait le matin ce qu’on va faire et on fait un peu de tout, j’adore ça! C’est super agréable, on a une belle équipe qui partage cette envie de contribuer. Oui, on est rémunéré, mais les gens sont ici par choix, pas par obligation. Et gens qui viennent pour le vaccin sont pour la plupart de bonne humeur! »
Le travail lui a permis de retrouver des collègues du casino et de rencontrer plein de nouveaux visages. «On a été beaucoup isolé et dans mon livre à moi, on ne connaît jamais assez de monde, c’est important de socialiser! »
Elle est fière de s’impliquer. «Comme société, on est dans une période intense. C’est important que tout le monde y mette du sien. C’est gratifiant de savoir qu’on contribue à aller vers le retour à la vie normale », résume-t-elle.
Lorsque le Casino rouvrira, elle réintègrera son ancien poste, mais elle souhaite continuer à donner un coup de pouce à la campagne de vaccination jusqu’au bout. «Si tout le monde part, ça va ralentir la cadence! », lance-t-elle.
Et que lui réserve l’avenir? «Je vais continuer mon baccalauréat et à acquérir de nouvelles connaissances. C’est permis de rêver! Je suis rendue à un moment de ma vie où je suis ouverte à toutes les possibilités! »
Lucy Laliberté
Nom: Lucy Laliberté
Âge: 51 ans
Emploi en temps « normal »: croupier au Casino de Charlevoix
Jusqu’ici, Lucy Laliberté a travaillé au Casino de Charlevoix la moitié de sa vie. Elle est croupier, un mot qu’elle préfère à croupière. « La croupière, c’est le sac qu’on met derrière les chevaux pour ramasser leur crottin… », rigole-t-elle.
Lorsque la pandémie a frappé, la très sociable Lucy s’est retrouvée au chômage. D’abord de mars à juillet et de nouveau depuis octobre.
«Je ne suis pas du genre à me tourner les pouces. Je travaille au public, alors être chez nous tranquille, ça vient long! Quand la seule sortie de la semaine, c’est l’épicerie, mentalement, c’est très difficile », explique-t-elle.
Lorsqu’elle a entendu parler de la campagne Je contribue, Lucy n’a pas hésité. « Moi, je voulais contribuer! J’ai dit « tant qu’à être chez nous au chômage, je vais aller voir du monde! »
Celle qui participe à la campagne de vaccination depuis le 13 mars, alternant entre les sites de Clermont et Baie-Saint-Paul, n’a pas regretté une seconde sa décision. «Ça m’a fait énormément de bien de recommencer à travailler. Ma santé mentale m’a dit merci », rigole-t-elle.
Plusieurs collègues ont fait comme elle. «On est content de se revoir, ça fait vraiment du bien! C’est pas stressant du tout et l’ambiance de travail est super le fun. Tout le monde qui a donné son nom voulait aller travailler. Ils ne le font pas à reculons!»
Quand la vie normale reprendra son cours, Lucy souhaite d’abord et avant tout prendre dans ses bras sa fille Naomie, qui étudie à Jonquière et qu’elle n’a pas vu depuis des mois. Puis, elle entend reprendre les occasions manquées. «J’ai hâte de ravoir une vie familiale, aller serrer ma fille, se faire un petit souper… Et reprendre toutes les fêtes ratées! Noël, Pâques, les anniversaires… »
D’ici là, Lucy entend donner tout le temps qu’elle peut à son employeur temporaire, le CIUSSS de la Capitale-Nationale. « J’adore ce que je fais, on est entre amis, on rit, on a du fun. C’est pas une job, c’est un plaisir! »
Dominique Caron
Nom : Dominique Caron
Âge : 40 ans
Emploi : chiropraticienne
Comme bien des thérapeutes dans le domaine de la santé, la chiropraticienne Dominique Caron a vu son emploi du temps chamboulé par la COVID-19 en mars 2020. « On a dû fermer la clinique. On avait le droit de voir seulement les clients qui avaient des urgences, avec tout l’attirail: masques, visières… », indique Mme Caron qui partage une clinique avec son conjoint.
Dès lors, Dominique a envisagé donner un coup de pouce au système de santé dans la lutte à l’ennemi invisible.
«J’avais le goût de contribuer. Quand il y a eu un décret pour que les chiropraticiens et d’autres spécialistes puissent participer à la campagne de vaccination en étant vaccinateurs, ça m’a interpellée. J’avais envie d’explorer ce côté plus technique et mon métier m’y donnait accès, même si je n’avais jamais vacciné avant», précise-t-elle. Dominique Caron a appliqué via le site jecontribuecovid19.gouv.qc.ca et sa candidature a été retenue.
«J’ai été formée d’abord en ligne et ensuite, sur place au site de vaccination de masse. On a reçu la base, mais c’était suffisant. Je me suis rapidement sentie prête et le 19 mars, j’ai commencé à vacciner», explique-t-elle. Son conjoint, chiro lui aussi, participe également à la campagne à titre de vaccinateur.
Dominique a d’abord fait du 2 à 4 jours semaine. Présentement, elle travaille une journée par semaine. La clinique de chiropratique a repris ses activités à peu près normalement depuis un moment déjà, mais Dominique tient à faire sa part.
«Le but ultime de tout le monde qui est là est de faire avancer la situation que la société vit et de s’en sortir le plus vite possible. Moi, c’est ce qui m’a motivée! » La mère de cinq enfants apprécie le contact social. « L’état d’esprit, c’est le plus l’fun! Les gens sont tellement reconnaissants et contents de se faire vacciner, ça donne un sens à ce qu’on fait! Quand quelqu’un à qui je viens de donner le vaccin me dit « tu as fait ma journée », j’avoue que c’est gratifiant », conclut-elle.
Lucie Verret
Nom : Lucie Verret
Âge : 60 ans
Emploi en temps « normal » : Croupier au Casino
Son emploi devenu « inexistant » en raison de la COVID, Lucie Verret a d’abord eu l’impression d’être en vacances. Plus le temps passait, par contre, plus celui-ci est devenu long… «Pendant les premiers mois, j’ai pris ça comme un temps « relax », mais le manque de contact social et l’ennui se sont installés, surtout à partir de début janvier. Financièrement, ce n’était pas dramatique, mais c’était devenu vraiment plate, même si j’avais des passe-temps! », résume-t-elle.
En février, elle a appliqué via la plateforme jecontribue.ca. C’est en avril qu’elle a commencé à travailler.
« Mon titre est agente administrative, mais dans les faits, on est agent de circulation, d’accueil, de lavage des mains, de remise des masques, d’orientation générale! », indique Mme Verret.
Elle rentre au travail avec le sourire. Et termine ses journées tout aussi souriante. «J’ai l’impression de faire quelque chose d’utile.99% des gens sont contents de venir se faire vacciner et j’ai l’impression de les aider et de lutter contre l’ennemi, de faire ma part pour qu’on s’en sorte enfin! »
Quand le Casino rouvrira, elle y retournera avec plaisir pour terminer sa carrière. D’ici là, elle suit les consignes à la lettre et pourra donc recevoir ses enfants et ses petits enfants très bientôt! «On fait beaucoup de FaceTime, mais je m’ennuie d’eux! Au moins, au centre de vaccination, je vois mes collègues du Casino et on a du plaisir! »
Robin Roy
Nom : Robin Roy
Âge : 57
Emploi en temps « normal »: retraité d’un poste de gestionnaire dans le réseau de la santé
Robin Roy a fait carrière en santé. L’infirmier de formation a occupé des postes de gestion durant plusieurs années avant de prendre sa retraite en mai 2019. Moins d’un an plus tard, en avril 2020, il décidait de reprendre du collier, d’abord en dépistage « mobile » puis dans les cliniques de vaccination. Il a contribué à soutenir les résidences privées pour aînés (RPA)dans l’application des mesures sanitaires.
«Considérant ma profession de base, infirmier, je savais que je pourrais contribuer dans le contexte de la
J’ai donné mon nom via je contribue dès le début. Grâce à un décret ministériel, mon permis de l’Ordre des infirmiers a été réactivé pour la durée de mon mandat. Le travail devait absolument être lié à la pandémie et quand ce sera terminé, mon permis ne sera plus valide », indique-t-il.
Depuis que la vaccination est en cours, il agit à titre de soutien clinique. «Il y a toujours une personne référence pour s’assurer du bon déroulement sur le point de vue clinique : la préparation des vaccins, l’évaluation des clients, toutes les fonctions qui existent en soins… Je suis disponible s’il y a des situations embêtantes et il y a toujours un ou une infirmière au poste vaccinal. » Ses fonctions exigent qu’il soit au fait des données les plus à jour possible. « C’est le seul aspect stressant, parce qu’il y a parfois des changements de données et il faut bien les maîtriser pour transmettre les informations juste », dit-il.
Il considère que les deux cliniques de vaccination fonctionne de façon exemplaire. «C’est du beau travail d’équipe et c’est bien structuré, bien monté. Que ce soit Baie-Saint-Paul ou Clermont, peu importe le modèle, la vaccination de masse se déroule très bien.»
Il a d’ailleurs l’intention de travailler jusqu’à ce que l’état d’urgence sanitaire soit levé. « C’est valorisant parce qu’on sent qu’on aide dans le contexte, qu’on est utile. J’ai du plaisir à me lever pour aller travailler. Ce n’est pas une corvée, et quand ce sera fini, c’est parce que ce le sera! »
Il retournera à sa retraite, mais compte bien s’impliquer bénévolement, que ce soit sur un conseil d’administration ou ailleurs.
Fanny Bouchard
Nom: Fanny Bouchard
Âge: 48 ans
Emploi en temps normal: Propriétaire de l’Auberge la Grande maison et Spa
La pandémie a changé beaucoup de choses dans l’industrie touristique. Et Fanny Bouchard
n’est pas du genre à demeurer les bras croisés. « Nous avons décidé de fermer l’auberge pour
protéger nos employés et parce nous avions de nombreuses restrictions. C’est bien beau, au début, être en congé, mais après trois mois c’est long, surtout quand c’est un congé forcé », résume-t-elle.
Avec son conjoint, elle s’est inscrite via le site «Je contribue». « J’ai d’abord contribué à la vaccination contre la grippe à l’automne. Ils m’ont offert un poste d’agente pour le système informatique.» Elle s’implique dans
la campagne de vaccination contre la COVID-19 depuis deux mois.
Même si c’est très différent de ce qu’elle fait « en temps normal », Fanny Bouchard aime beaucoup ce travail et le poursuivra même cet été alors que son auberge sera ouverte.« Je n’aurai pas de vie, mais je veux le faire pour la cause, lance-t-elle en riant. Cela demeure du serviceà la clientèle. Je pense que nous avons le tour d’accueillir les gens et même nos collègues s’en aperçoivent!»
Elle s’occupe de l’informatique et de la logistique des rendez-vous. « C’est très gratifiant de voir que
les Charlevoisiens sont contents lorsqu’on les accueille. Juste le «feeling » de les voir se faire vacciner et sourire derrière le masque, c’est wow! Une fois que c’est fait, les gens se disent que la vie pourra recommencer, cela vaut vraiment la peine. »
Être employée plutôt que patronne est « très agréable et différent », glisse-t-elle. « On ne connaît pas l’avenir, mais j’ai déjà un pied dans le CIUSSS. Il y aura d’autres campagnes de vaccination contre la grippe… qui sait si j’y participerai?»
Quand la pandémie lâchera enfin du lest, Fanny Bouchard a hâte de recevoir quelques amis et de pouvoir rouvrir son auberge.
Luc Cauchon
Nom: Luc Cauchon
Âge:58 ans
Emploi en temps « normal »: Infirmier auxiliaire à la retraite
Luc Cauchon de Clermont cumule 40 ans d’expérience dans le domaine de la santé. Le conseiller municipal et aspirant maire est infirmier auxiliaire de profession. Le retraité donnait déjà de son temps au CIUSSS de la Capitale-Nationale quand la pandémie a frappé.
Depuis l’annonce de l’ouverture d’une clinique de vaccination de masse à Clermont, M. Cauchon a offert d’y être relocalisé pour être en première ligne. Quatre jours par semaine depuis mars, il y manipule les précieuses fioles et les injecte à des centaines de personnes. Il est aussi appelé à la clinique de Baie-Saint-Paul en cas de besoin. «Ce vaccin-là (Pfizer), c’est comme avoir un diamant brut entre les mains. Il faut le donner tranquillement, il faut attendre un certain nombre de secondes avant de retirer l’aiguille. On doit respecter les temps, c’est quelque chose. Comme j’ai de l’expérience en tant qu’infirmier, je donne parfois des formations sur comment préparer les vaccins et comment les injecter», explique-t-il. S’il a voulu s’impliquer, c’est afin de donner «le plus de doses possible le plus rapidement possible» à la population. «Plus il y a de personnel et de bénévoles, plus on a de chances de donner des rendez-vous.
Plus la population sera vaccinée rapidement, plus tôt on va revenir à une vie normale!»
Le conseiller municipal briguera le poste de maire aux élections municipales de novembre 2021. Il entend s’impliquer quand même activement à la campagne de vaccination à l’été 2021 avant de commencer son autre campagne, politique celle-là!
Yvan Dion
Nom: Yvan Dion
Âge: 65 ans
Emploi en temps « normal »: Retraité des communications
Yvan Dion, 65 ans, est un retraité du monde des communications. Il s’est tout de suite senti interpellé quand le premier ministre du Québec François Legault a dit avoir «besoin de bras» pour l’effort de guerre contre le virus de la COVID-19.
«Ma motivation, c’était de contribuer à ce que l’on se sorte le plus tôt possible de cette terrible pandémie. Ça m’inspirait beaucoup. Je voulais contribuer, je me suis donc inscrit par le biais de «Je contribue»», raconte-t-il.
Trois jours par semaine, M. Dion est préposé à l’accueil à la clinique de vaccination de masse de Clermont. C’est lui qui s’assure que tous portent un masque réglementaire à l’entrée avant de les diriger vers le processus d’inscription.
S’impliquer, c’est quelque chose qu’il connaît, lui qui est président de l’université du troisième âge de l’Université de Sherbrooke, antenne Charlevoix.
Les aînés qu’il côtoyait n’ont pas eu la vie facile avec la crise sanitaire «Pour moi, le confinement n’a pas été difficile. Je pense par contre aux personnes âgées qui ont vécu de l’isolement et qui se sentent seules, voire abandonnées. C’est pour eux que l’on doit au plus vite en finir avec cette pandémie!»
Le gain financier est donc loin d’être sa motivation première.
«Je voulais vraiment aider mes concitoyens. Je m’impliquais déjà dans ma communauté. Alors quand j’ai vu la pandémie s’aggraver, ça m’a vraiment touché. Mon père disait souvent que si tu as beaucoup reçu, tu dois savoir donner beaucoup», conclut le retraité, résident de La Malbaie.
Stéphanie Cauchon
Nom: Stéphanie Cauchon
Âge: 35 ans
Emploi en temps « normal »: Agente de gestion du personnel pour les ressources humaines à l’Hôpital de Baie-Saint-Paul
Déjà à l’emploi du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale, Stéphanie Cauchon a relevé le défi de gestionnaire de site aux cliniques de vaccination de Clermont et de Baie-Saint-Paul. « Ce poste répondait à mes attentes et mes ambitions. C’est une belle opportunité de carrière qui me permet de servir l’intérêt supérieur de la population», dit-elle.
Elle estime qu’elle a bien fait de faire ce choix, qui représente un tremplin. « J’adore cela, je suis vraiment contente. Je me sens dans mon élément. C’est un beau défi de gestion qui m’amène à développer de nouvelles connaissances et compétences dans le domaine. »
Mme Cauchon a entre autres comme tâches d’assurer le bon fonctionnement des effectifs et une gestion des doses de vaccin.
Dans son cas, il s’agit d’une affectation temporaire puisqu’elle retournera à son poste par la suite. « La vaccination se déroule encore mieux que ce qui était prévu au départ, mais on ne sait jamais. Depuis le début, nous nous adaptons à des imprévus, donc je demeure ouverte si jamais il y a encore des besoins cet automne. »
Le travail d’équipe une composante fondamentale dans les deux centres.
«J’ai la chance de travailler avec une équipe qui a à cœur le bien-être de la population. Les employés sont motivés et engagés. Je suis très bien soutenue dans mes fonctions et vraiment très fière de ce que nous avons accompli collectivement. L’équipe est très efficace! »
Et la cause est, bien entendue, très noble. «C’est franchement gratifiant de contribuer activement à la campagne de vaccination. La réponse positive de la population est très très motivante!»
Sylvie Boucher
Nom: Sylvie Boucher
Âge: 58 ans
Emploi en temps « normal »: Directrice au service à la clientèle
Sylvie Boucher, ex-députée pour le Parti conservateur, a littéralement quitté son emploi afin de contribuer à la campagne de vaccination.
« Je me suis inscrite à «Je contribue» après avoir passé un mois de février de remise en question. J’ai beaucoup réfléchi. J’avais le goût d’être sur la ligne de feu et aider à cette cause unique. J’ai suivi mon instinct, ce qui m’a également permis de m’inscrire à un certificat en droit à l’Université Laval, par correspondance ».
Même si elle n’avait aucune expérience dans le domaine de la santé, elle s’est vite adaptée à ce nouveau milieu grâce à ces expériences provenant d’autres champs de compétences.
Elle s’occupe de l’accueil et de l’inscription des gens depuis le 19 mars et adore l’ambiance qui s’est créée avec ses nouveaux et nouvelles collègues.
« La bonne humeur nous unit. D’une part, nous sommes là pour aider, et de l’autre côté, voir les gens être contents de se faire vacciner, ça fait ma journée. Et le centre de vaccination de Clermont est reconnu pour être très efficace. Je suis contente de m’être impliquée dans ce service de proximité. »
Sa famille et ses sorties au restaurant avec ses amies lui manquent.
L’après pandémie sera bien occupé pour Mme Boucher qui, rappelons-le, se présente comme candidate à la mairie de Clermont.
« J’ai surtout envie de servir ma communauté et de me retrouver dans une politique de proximité. J’ai toujours cette passion de la politique, mais je veux le faire différemment. J’ai aussi d’autres passions comme la peinture et l’écriture. J’ai besoin de buts dans ma vie pour m’épanouir. »
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