Dépistage par gargarisme : on analyse les installations de Baie-Saint-Paul

Par Karine Dufour-Cauchon 4:14 PM - 4 février 2021
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CIUSSSCN – 30 JANVIER 2021

L’hôpital de Baie-Saint-Paul responsable d’analyser les tests de dépistage de la COIVD-19 n’est pas équipé pour analyser des échantillons salivaires… pour l’instant.

Cela fait maintenant une semaine que le CIUSSS de la Capitale-Nationale a annoncé que le dépistage par gargarisme était disponible sur le territoire, à l’exception du Centre désigné de dépistage de Saint-Hilarion.

Pour l’instant, seul le test par écouvillon y est disponible. Les échantillons sont ensuite acheminés vers l’hôpital de Baie-Saint-Paul pour déceler si la personne prélevée est atteinte ou non du virus.

Actuellement, l’hôpital de Baie-Saint-Paul doté de petits équipements d’analyse (Simplexa), afin de permettre un temps de réponse aussi rapide que possible, indiquent d’abord les porte-paroles du CHU de Québec, responsable de l’analyse.  Le volume de tests dans  l’hôpital ne justifierait pas l’achat d’appareils d’analyse à plus grand volume. Seuls le CHUL et l’IUCPQ disposent de ces gros appareils.

«Les gros appareils peuvent analyser les échantillons obtenus par gargarisme. Hors, il n’est pas encore démontré que les appareils Simplexa, comme ceux que l’on retrouve à Baie-Saint-Paul, sont efficaces pour procéder à l’analyse de ce type d’échantillon.   Un projet d’évaluation est en cours présentement au Québec avec de déterminer si ces équipements sont efficaces pour analyser les prélèvements effectués par gargarisme», indique ensuite la correspondance au journal.

Si les appareils Simplexa sont prouvés efficaces, Baie-Saint-Paul pourra analyser des tests par gargarisme. Si ces appareils ne sont pas suffisants, le CHU indique que «les scénarios pourront être évalués par les organisations compétentes. N’oublions pas que l’arrivée des tests par gargarisme est récente.  Pour le moment, nous jugeons qu’un délai de réponse rapide, qui implique donc l’analyse locale, est plus important que la méthode d’échantillonnage», termine le service de relations médias.

Aucun échéancier n’est partagé quant à l’arrivée des conclusions des présentes analyses.

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