Assouplissements : le directeur de Tourisme Charlevoix se dit mitigé

Par Lisianne Tremblay 12:36 PM - 3 février 2021
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Le directeur de Tourisme Charlevoix, Mitchell Dion.

Les assouplissements annoncés hier par François Legault ont certains points positifs soutient le directeur général de Tourisme Charlevoix, Mitchell Dion. Il est cependant inquiet pour les restaurateurs, dont la salle à manger est fermée depuis près de quatre mois.

« Je salue la réouverture des boutiques et des commerces non essentiels. C’est aussi une bonne nouvelle pour nos musées qui ont bien travaillé et qui se sont adaptés. Comme autre point positif, il y a la reprise des activités extérieures avec quatre personnes. Les activités guidées sont aussi permises pour le traîneau à chiens et la motoneige. Les centres de ski pourront à nouveau ouvrir leur école de ski. »

Le DG a beaucoup d’inquiétudes et d’empathie envers les restaurateurs et les auberges de jeunesse, qui ne peuvent pas ouvrir. « Le take-out a ses limites, ce n’est pas tous les gens qui pensent à commander pour emporter. Il y a beaucoup de mécontentement. Ils fonctionnent déjà avec un staff réduit. Souvent, ce sont les copropriétaires qui le font à bout de bras. »

La situation est très précaire et pourrait se traduire par des fermetures pour certains d’entre eux, s’inquiète M. Dion. « S’ils n’ouvrent pas, ils risquent de perdre leur personnel alors que c’est déjà compliqué de recruter. Notre industrie est prête à faire sa part, mais cela nous met dans une situation difficile. Pour le secteur de l’hébergement, c’est aussi difficile même s’ils sont ouverts puisque la demande est presque nulle. Les employés qui y travaillent à temps plein sont rares. »

En ce qui concerne la semaine de relâche en mars, le premier ministre du Québec, François Legault, a fortement recommandé aux Québécois de ne pas se déplacer entre les régions. « Cela aura un impact sur la demande alors qu’en temps normal la semaine de relâche c’est très bon ici, ajoute-t-il. On comprend que la décision n’a pas été prise en fonction du caractère touristique de la région, mais en faveur de la santé. »

Mitchell Dion garde cependant espoir que la région change de code de couleur pour l’orange dans les prochaines semaines. « Il faut continuer à être rigoureux, il y a de l’espoir », conclut-il.

 

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