Première tempête et ruée vers le Massif de Charlevoix: des ajustements à prévoir

La première tempête de l’hiver a occasionné une véritable ruée vers les pistes du Massif en ce dimanche 17 janvier.

Sur les réseaux sociaux, des internautes ont déploré une congestion matinale dans le chemin d’accès et des temps d’attente trop importants à leurs yeux, notamment à la billetterie et aux remontées mécaniques.  « C’est la première vraie tempête. On a un hiver hyper tardif et le 25 décembre, on recevait 140 mm d’eau sur la montagne. Les gens sont affamés de venir skier!   Aujourd’hui, ça a un peu débordé », concède Maude Barrette-Desjardins, directrice communications marketing du Massif de Charlevoix.

« Carrément irresponsable de laisser entrer autant de monde avec à peine la moitié des pistes ouvertes. Le stationnement est plein à craquer, il ne reste curieusement qu’une seule toilette (remplie à rebord )au sommet et il y a encore une file à la billetterie alors que les remontées sont incapables de fournir ».

« Faire la file pendant 1 heure 15 minutes pour récupérer des billets déjà payés par internet, normal? »

« Effectivement la station a vendu beaucoup trop de billets pour les remontes pentes.

Près de 40 minutes pour prendre les remontés . Très déçu.»

Les commentaires ne sont pas tous tendres et l’équipe est attentive aux doléances exprimées.

« On a déjà mis des choses en place aujourd’hui et c’est certain qu’on aurait aimé offrir une remontée mécanique supplémentaire, mais il n’y a pas suffisamment de neige dans la remontée du secteur Maillard. On se réunira demain pour trouver des manières d’optimiser l’expérience des clients», indique Mme Barrette-Desjardins.

Le secteur hors piste n’est pas encore accessible,  ce qui cause aussi une certaine déception chez les adeptes. «Il n’est pas ouvert car il est dangereux d’y skier. Dès que les conditions le permettront, on va ouvrir ce secteur, bien sûr», ajoute-t-elle.

Elle invite les gens à faire preuve de patience, mais promet que tout sera mis en oeuvre pour une expérience optimale. «Il y a plusieurs nouvelles choses avec lesquelles composer. Les gens ne mangent pas dans les chalets, ils restent plus longtemps sur les pistes, ne vont pas déjeuner ni prendre un café. Il y a un nouveau comportement du skieur et c’est à nous et aux skieurs de s’adapter. On a des choses à améliorer. On va s’y mettre demain matin. C’est la première vraie grosse journée, soyez indulgents! Ajustements, il y aura!»

Plusieurs internautes ont tout de même salué le professionnalisme de l’équipe et la qualité du ski tant attendu.

«Si vous êtes réellement passionnés de ski, je pense que vous pouvez vous contenter d’être heureux que les stations de ski soient encore ouvertes au Québec!»

Mesures sanitaires: l’ouverture de la station est « entre leurs mains » des skieurs

Maude Barrette Desjardins convient que la distanciation de deux mètres n’était pas toujours respectée dans le secteur de la base. «Il y a beaucoup d’affichage, mais l’affluence a fait que la file a débordé. Il y a un effet de bouchon sur lequel nous avons travaillé en fermant quelques accès, mais nous améliorerons encore la fluidité et les mesures pour que la distanciation soit respectée. L’équipe fait un travail vraiment hors pair  pour encourager l’application des mesures sanitaires. Notre but à tous, skieurs comme membres de l’équipe, est de garder la station ouverte!»