Activités guidées suspendues: Top location motoneige poursuivra ses activités dès que la neige le permettra
Bien que les activités guidées passent elles aussi à la trappe de ce reconfinement, Pierre Couturier, propriétaire de Top Location, attend la neige avec impatience. Il souhaite pouvoir louer ses bolides aux membres d’une même bulle familiale qui le souhaiteront, même si les activités guidées sont interdites jusqu’au 8 février. « On n’a pas le droit de guider, mais on peut et on doit faire de l’accompagnement. Je vais mettre des gens dans les sentiers. C’est comme si on enlevait le sherpa au gars qui va monter l’Everest. C’est essentiel, un guide, même si de la manière normale, on ne pourra pas », indique M. Couturier.
“C’est comme si on enlevait le sherpa au gars qui va monter l’Everest. C’est essentiel, un guide.”
Il attend le mot d’ordre d’Aventures écotourisme. «Ils vont nous donner des grandes lignes. Comment assurer une présence pour que ce soit sécuritaire? Est-ce qu’on va mettre du monde aux intersections? Il faut pas perdre nos gens, on doit être prêt à intervenir s’il y a un accident. Mes guides ont tous suivi leur formation Sécurité en véhicule hors route, ils savent quoi faire, on a des protocoles. Ça été bon que tout le monde suive ça…», renchérit-il. Les patrouilleurs des clubs et des fédérations, de même que des patrouilleurs de la SQ arpenteront aussi les sentiers dès que la neige le permettre. « J’ai l’impression que les policiers vont augmenter leur présence. »
Pour l’instant, le manque de neige est le plus gros frein aux opérations. «C’est comme partout ailleurs dans le plein-air, on est juste un maillon de la chaîne et on voit qu’elle faiblit de partout », lance Pierre Couturier. Non seulement la saison débutera tard, mais elle pourrait être raccourcie. «Moins y’a de neige, moins ça finit tard… »
Conscient que l’effort doit être collectif, Pierre Couturier entend respecter à la lettre les consignes, même si les revenus en souffriront. «Si on peut sauver juste une vie, ça vaut la peine. »
