Bye Bye 2020 : 12 photos pour un dernier adieu à une année marquante

Gilles Jean est parti à son compte. Il a fièrement fait la une de l’édition du 5 février 2020, alors que son réseau de quincailleries charlevoisiennes est devenu indépendant de la bannière BMR. Un grand pas vers l’autonomie, déclarait-il alors en entretien exclusif.
Photo Karine Dufour-Cauchon

Aline Boudreault s’est confiée sur son histoire d’amour et de résilience. La pandémie aura éloigné durant plusieurs mois cette résidente des Bâtisseurs de son compagnon de vie, résident d’un centre d’hébergement et de soins de longue durée. Restrictions sanitaires obligent, Mme Boudreault a vu ses visites hebdomadaires chez sa tendre moitié Paul-Eugène chamboulées par la crise sanitaire. Les histoires comme la leur se comptent malheureusement par dizaines en cette année difficile.
Photo Émélie Bernier

Justin McNicoll, 6 ans, s’est découvert une nouvelle passion. Il s’est initié à quelques glissades sur les rampes du « skate park » réaménagé de La Malbaie. Le jeune Justin s’est trouvé un généreux professeur en la personne de Pierre-Olivier Chiasson. Ce dernier a profité de la pandémie pour retrouver l’adrénaline de sa jeunesse et sa planche, confinée depuis des années. Ce coup de pouce à des jeunes comme Justin a été une façon pour Pierre-Olivier Chiasson de redonner au suivant.
Photo Karine Dufour-Cauchon

Le cœur de Samuel Larouche bat encore. Décédé après avoir été happé par une voiture, le jeune homme de 14 ans de Saint-Urbain a laissé un grand vide dans sa communauté. Sur cette photo, sa mère Anne-Sophie Dubois pose sa main sur la poitrine de Simon Tétrault, où bat désormais le cœur de son enfant. Samuel avait lui-même signé sa carte de don d’organes. À leur côté, la sœur du jeune Samuel, Stéphanie Larouche.
Photo courtoisie

Charlevoix est devenue une terre hostile. Plus personne ne peut entrer ou sortir du territoire sans d’abord subir les interrogations des agents de la Sûreté du Québec chargés par la Santé publique de garder «la frontière régionale» et d’éviter que le virus ne pénètre dans la communauté. Sur cette photo prise lors de l’ouverture du barrage, les automobiles patientent avant de devoir rebrousser chemin.
Photo Lisianne Tremblay

On le sait, la rentrée scolaire a été historique. Jamais le réseau n’avait eu à se transformer de la sorte. Les élèves se sont vite adaptés au système des groupes-classes, au port du masque et à l’enseignement à la maison. Sur la photo : premier jour de classe à l’école Félix-Antoine-Savard.
Photo Karine Dufour-Cauchon

La saison de camping en 2020 n’avait rien d’ordinaire. Les campeurs ont été très heureux de retrouver un semblant de normalité pour l’été. Sur la photo, Jean-François Imbeault et Nadia Belley ont pu se rendre à leur roulotte pour commencer leur saison.
Photo Karine Dufour-Cauchon

Officiellement en rémission, le petit Miro Lacroix donne de l’espoir aux autres enfants atteints de cancer et à leurs familles. Il est possible de vaincre le crabe: Miro l’a fait!
Photo Mariane Lajoie

Une page d’histoire s’est tournée à Saint-Siméon cette année. Le Charlevoisien a fait ses adieux à l’incontournable Hôtel St-Siméon en rapportant les meilleurs souvenirs de ses propriétaires dévoués, Marc Asselin et Lily Duchesne.
Photo Karine Dufour-Cauchon

A-t-on oublié que Charlevoix a été l’hôte d’une des compétitions les plus extrêmes du pays ? Sur la présente photo, un souvenir d’une époque qui semble lointaine, quand les rassemblements de masse et les événements n’étaient pas menacés par un sournois virus.
Photo Courtoisie Équipe Red Bull

La culture n’a pas pris de pause durant la crise sanitaire. Des projets artistiques en tout genre ont émergé de la tête des artistes du grand Charlevoix. Sur la photo, la joaillière Bénédite Séguin qui travaille les ornements de la nouvelle géante de fer de Pointe-au-Pic, Libertatis.
Photo Karine Dufour-Cauchon

Alors qu’une année particulièrement dure sur le moral est sur le point de se conclure, rappelons-nous une initiative qui en a fait sourire plus d’un! D’est en ouest, des photographes se sont déplacés pour croquer le portrait de familles d’ici confinées à la maison. Sur cette photo signée Louis Laliberté, on aperçoit Gabrielle-Maude Brisson, sa fille Julie-Rose et leur petite chienne Lily.
Photo Louis Laliberté