Une session en deux temps au Centre d’études collégiales en Charlevoix

Par Lisianne Tremblay 8:00 AM - 9 Décembre 2020
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Marie Aboumrad, directrice générale du C.É.C.C, félicite les étudiants qui termineront sous peu une session atypique.

Les étudiants du Centre d’études collégiales en Charlevoix vivent une session en deux étapes puisqu’ils ont commencé en présentiel et poursuivent la plupart de leur formation en ligne.

Le changement s’est bien déroulé puisque les jeunes étaient en semaine de lecture lorsque la région est passée en zone rouge où l’enseignement à distance est exigé. « Les élèves se sont bien adaptés même si ce n’était pas comme d’habitude, explique Marie Aboumrad, directrice générale du CÉCC. Ils devaient porter le masque en plus de nettoyer leur place avant de quitter leur classe. Comme petit milieu, nous avons pu faire de plus petits groupes, ce qui a beaucoup aidé. »

Les jeunes doivent se rendre en classe pour les laboratoires, les stages et pour les évaluations afin d’éviter le plagiat et maintenir «l’intégrité intellectuelle». Les enseignants se sont aussi adaptés et certains d’entre- eux ont opté pour la remise d’un travail de session au lieu d’un examen. Les évaluations finales se tiendront cependant en présence jusqu’au 18 décembre.

Quant aux cas de COVID-19, le CÉCC peut se compter chanceux puisqu’il n’y a eu qu’un seul cas et la personne infectée n’avait pas fréquenté l’établissement. Par la suite, quatre étudiants ont été en isolement préventif, sans plus.
« C’était une situation facilement gérable, nous n’avons pas vécu de crise», ajoute Mme Aboumrad.

Le CÉCC n’a pas lésiné sur les moyens afin que ses étudiants aient envie de poursuivre leurs études malgré tout. « Même s’ils avaient leurs cours en ligne, les enseignants ont trouvé des moyens pour susciter des discussions entre les jeunes afin qu’ils interagissent entre eux. Ils réussissent à rester motivés, ce qui demande aussi du courage. Je leur lève mon chapeau et je salue toute l’équipe. Nous avons tous hâte d’organiser et de surveiller des partys à nouveau », conclut la directrice générale à la blague.

Pour la session de janvier, plusieurs scénarios sont envisagés. L’option choisie dépendra également des directives de la Santé publique.

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