35 élèves de plus dans les écoles de Charlevoix
Les écoliers se sont bien adaptés aux mesures sanitaires dans leur école respective.
Environ 35 élèves de plus étaient présents dans leur école 18 mai, ce qui porte le total à 65 % donc environ 1 135 écoliers pour la Commission scolaire de Charlevoix. Certains ajustements ont été apportés pour les accueillir afin qu’eux aussi apprennent leur nouvelle routine.
La première semaine d’école s’est bien déroulée, selon la directrice générale de la Commission scolaire de Charlevoix, Martine Vallée. Des modifications ont été apportées pour que la circulation soit plus fluide puisque la majorité des parents effectuent le transport de leurs enfants à l’école.
« J’ai reçu des bons commentaires de la part des parents, a précisé Mme Vallée. C’est normal que les premiers jours les enseignants aient répété les routines, mais les enfants ont su s’adapter. Nous avions un certain rodage à faire aussi pour le transport des élèves. C’est notre récompense à nous puisque les deux semaines de préparation ont demandé beaucoup d’efforts. Je lève mon chapeau aux enfants, aux parents et au personnel ».
Les enseignants du secondaire ont envoyé un plan de travail à leurs élèves, qui ont pu visionner des capsules pour poursuivre leurs études. Ils ont notamment organisé des rencontres via Microsoft Teams.
« Par exemple, les enseignants ont formé trois groupes de dix élèves et les jeunes peuvent interagir ensemble, a poursuivi Mme Vallée. Ils font des rencontres de 45 minutes. Certains enseignants étaient à l’aise avec cette formule alors que d’autres ont dû se l’approprier. Il y a aussi des enseignants qui se rendent à l’école secondaire du Plateau pour s’entraider et se donner des trucs. C’est vraiment beau de voir cela».
Deux scénarios envisagés
Quant à la rentrée en septembre, la Commission scolaire de Charlevoix se prépare à deux scénarios même si premier ministre du Québec, François Legault, veut que les élèves du secondaire soient de retour en classe.
« Il y a aussi une possibilité que le retour se fasse à distance, mais nous considérons que cette option présente des enjeux, a souligné la directrice générale. Ce sera entre autres difficile pour la motivation des jeunes et cela pourrait aussi avoir pour effet d’augmenter le décrochage. Nous allons proposer un modèle hybride pour que les jeunes viennent au moins une journée dans leur école tout en respectant la distanciation par exemple. Nous avons de l’espace dans nos écoles secondaires pour bonifier notre offre de services. »
