Les garagistes font de bonnes affaires

Les garagistes ont pu reprendre le travail le 15 avril. Depuis, leur agenda est chargé,  saison des changements de pneus oblige!

Les garagistes étaient heureux de retrouver leur clientèle. Le Charlevoisien s’est entretenu avec quelques-uns d’entre eux pour avoir un aperçu de leur retour au travail. « Ça n’a pas arrêté ici, on a reçu beaucoup d’appels pour les changements de pneus, a indiqué Réal Savard du Garage Savard de Saint-Siméon. On doit servir un client à la fois pour respecter les mesures, donc ça prendra un peu plus de temps. »

Au Canadian Tire, c’était la folie comme c’est toujours le cas au printemps. « Beaucoup de gens ont appelé pour prendre leur rendez-vous, a soutenu le directeur général Pierre-Luc Doyon. Vu que nous avons eu de la neige dimanche, certains attendront avant d’effectuer leur  changement de pneus. Nous ne servons que deux clients à la fois et les places dans la salle d’attente sont limitées. »

Les conséquences de la période de fermeture sont importantes. « Mon chiffre d’affaires a baissé de 80 % durant les trois semaines où nous ne faisions que les urgences, a ajouté M. Doyon. Je ne crois pas que c’était la meilleure décision de tout fermer alors qu’il y a des régions qui sont moins touchées. Nous aurions pu rouvrir ici alors que Montréal serait restée fermée. »

Au Garage Charlevoix Automobiles de Baie-Saint-Paul, le calendrier se remplit rapidement et des mesures ont été ajoutées. « Les gens qui nous appellent maintenant auront leur rendez-vous dans une à deux semaines, mentionne Germain Tremblay. Nous avons fermé le 25 mars.  Nous avons fait une dizaine de véhicules en urgence. Pour répondre aux exigences, nous avons ajouté un comptoir plexiglass. Les gens ne peuvent plus entrer dans l’atelier mécanique et nous avons limité le nombre de clients qui peuvent attendre leur voiture sur place. »

Pour d’autres garagistes, dont Kia Charlevoix, le retour a été plus tranquille. « Nous avons eu beaucoup d’appels le 15 avril en avant-midi. Par la suite, c’était plus tranquille. Le froid n’a pas aidé probablement, a constaté Raynald Gilbert, conseiller technique. Nous avons aussi ajouté des mesures. Les clients ne peuvent plus entrer à l’intérieur et nous n’avons plus de contact avec eux. Ils nous donnent leur clé une trappe à l’extérieur et nous les appelons lorsque nous avons terminé. Nous leur prêtons des véhicules. » Selon les  garagistes interrogés, les clients s’adaptent bien aux nouvelles mesures.