Un premier pas vers le Pointe-au-Pic d’antan

Par Karine Dufour-Cauchon 4:18 PM - 26 novembre 2019
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Le MS Hamburg, en escale au quai de Pointe-au-Pic le 17 septembre 2018. Il transportait alors 420 passagers, qui sont venus le temps d’une journée visiter la ville de La Malbaie. (Photo : Archives)

À quand un retour des croisiéristes et de la pêche au quai de Pointe-au-Pic, « comme dans le bon vieux temps » ? « Bientôt », annonce le maire Michel Couturier.

Le conflit judiciaire concernant d’anciennes réparations sur le quai de Pointe-au-Pic à La Malbaie vient de se régler après plus de six ans de négociations.

La Société de gestion des infrastructures de transports (SOGIT) et quatre compagnies sont arrivées à une entente hors cour. Il était entre autres question de la réfection du mur est du quai de Pointe-au-Pic, qui avait été mal fait en 2013. Hilmalaya Construction, Centurion inc., Génico et la firme d’ingénierie BPR, ont tous dû s’asseoir avec la SOGIT parvenir à s’entendre sur une méthode de réparation et ses coûts.

La possibilité d’un appel aurait aussi fait perdurer le conflit. Dans un cas comme dans l’autre, les procédures auraient « privé le milieu de l’infrastructure, et finalement, il y avait le risque d’un jugement accordant un montant moindre que celui conclu entre les deux parties », décrit M. Couturier.

L’entente permettra d’entamer les réparations du mur, essentielles pour redonner l’accès au quai au public plus vite que si la cause avait été portée devant un juge.

« C’est le mur où les piétons peuvent circuler. On veut redonner l’accès aux pêcheurs, faire des pontons pour les voiliers et les bateaux privés. C‘est aussi la clé pour être capable d’accueillir des croisières fluviales, les bateaux de moyens et faibles gabarits. Ce mur est très important, et cette entente nous permet d’envisager un avenir positif », décrit-il.

On assure que l’entente n’affectera pas le portefeuille des contribuables, puisqu’il s’agit du fond d’opération de la SOGIT. M. Couturier entend maintenant travailler à redonner l’accès aux lieux aux citoyens pour 2020.

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