Le Saint-Laurent dans la mire de la CAQ

Par Emelie Bernier 2:38 PM - 23 octobre 2019
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Chantal Rouleau et Emilie Foster.

La ministre déléguée aux Transports Chantal Rouleau était de passage dans Charlevoix le 21 octobre dans le cadre d’une vaste tournée de consultation ayant comme objectif d’établir une vision maritime concertée.

Comme partout le long du littoral, la ministre Rouleau a rencontré ici des intervenants qui ont un lien ténu avec le Saint-Laurent.  Industries Océan et le Musée maritime de Charlevoix l’ont accueillie.

La ministre déléguée a fait un arrêt au Musée maritime de Charlevoix.

« La consultation a démarré mi-juillet et se poursuit par des activités comme celles menées aujourd’hui qui viennent enrichir la réflexion. Une consultation sectorielle se fait à l’heure actuelle ainsi qu’une consultation publique sur internet», explique la déléguée.

L’objectif est de soumettre le résultat de cette vaste collecte de données au conseil des ministres en 2020 afin que la nouvelle vision maritime puisse se mettre en marche avec un premier plan quinquennal 2020-2025 La stratégie, qui tiendra compte tant du développement économique que de la protection de ce milieu naturel d’exception,  s’établira cependant sur15 ans. « Ce n’est pas un mandat électoral, c’est une vision pour le Saint-Laurent, dans son entité, en mettant en valeur toutes ses richesses et son potentiel », insiste Mme Rouleau.

Pour mener à bien cet ambitieux projet, qui succédera à la Stratégie maritime des Libéraux qui comptait plus de 85 actions « trop éparpillées », selon elle, la ministre s’est entourée d’un comité sur lequel siège la députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré et adjointe parlementaire du ministre des Finances, Émilie Foster.

« Notre région vit au rythme du fleuve. Je tenais à ce que la ministre voit la région, qu’on soit incorporé dès le début. Je suis fière de faire partie du groupe d’élus qui contribuera à la nouvelle vision maritime », a lancé la députée charlevoisienne. Cette dernière ne perd pas de vue le dossier du quai de La Malbaie et celui du 3e parc qui pourrait voir le jour le long des côtes. Les croisières, le transport maritime, la réappropriation du fleuve par les marinas et les institutions comme le musée maritime et tout ce qui peut contribuer au « développement d’une économie bleue », selon les termes employés par Mme Rouleau, feront partie des pourparlers et du plan d’action.

«Dès le début de 2020, on veut arriver avec un nouveau plan de match concerté pour le développement de ce cours d’eau à haut potentiel.  Dès qu’on a notre plan d’action, on démarre le travail pour 3 plans quinquennaux, soit de 2020 à 2035 », conclut la ministre.

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