Les Optimistes passent en mode séduction

Par Gilles Fiset 12:00 PM - 9 octobre 2019
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Adrian Elcock, président du Club Optimiste international avec Alain Simard, gouverneur du district de l’Est-du-Québec-Rive-Nord. Courtoisie

Réunis à L’Isle-aux-Coudres du 27 au 29 septembre pour leur congrès annuel, les membres du district de l’Est-du-Québec-Rive-Nord ont décidé d’entériner les recommandations de la direction internationale de leur club de passer en mode séduction pour attirer de nouveaux membres.

Le congrès annuel du district de l’Est-du-Québec-Rive-Nord du Club Optimiste avait une saveur toute spéciale cette année. Non seulement le district fêtait ses 30 ans, mais c’était aussi l’occasion de souligner les 100 ans d’existence du Club Optimiste international.

Plus de 170 personnes étaient présents samedi lors du grand souper le plus haut dignitaire du club, le président international Adrian Elcock, lui-même s’était déplacé pour l’occasion. « Ce fut un franc succès. On a eu une participation que l’on n’avait pas eue depuis longtemps avec 40 % de représentation au niveau des clubs de notre district, environ 32 clubs », selon le gouverneur du district, Alain Simard. « Il faut dire que la beauté du site a surement un peu aidé », ajoute-t-il.

À cette occasion, les responsables du district ont décidé de renouveler leur façon de faire côté recrutement, telle que la direction internationale du club leur a suggéré. « Il faut s’ajuster aux nouvelles méthodes, aux nouvelles façons de vivre. La société a changé et le bénévolat aussi. Notre approche devra donc être différente pour aller chercher de nouveaux membres », énonce M. Simard. « Avant, on faisait des campagnes de sollicitations pour devenir membre. Désormais, on va inviter les gens à participer à nos activités comme bénévoles en démontrant ce qu’on est capable de faire en espérant que ça va les inciter à joindre nos rangs », explique M. Simard.

C’est que les effectifs du Club Optimiste International diminuent drastiquement depuis 25 ans, selon les chiffres avancés par Alain Simard. « Au niveau international, on est passé de 250 000 membres environ à 65 000 aujourd’hui ». Une diminution donc de plus de 75 %. Celle-ci est cependant moins marquée dans la région. « Dans les années 1970 et 1980, on était environ une quarantaine de membres, mais ces derniers temps, on est tombé à environ 25 », avance M. Simard.

En plus des changements sociaux qui valoriseraient moins le bénévolat, le montant à verser pour faire partie de l’organisme serait une des raisons qui influenceraient la baisse des effectifs. « Certains nous disent qu’ils ne voient pas pourquoi ils paieraient pour faire du bénévolat », confie Ghislaine Otis, membre du Club Optimiste et conjointe de d’Alain Simard. « Il faut comprendre que quand on fait partie d’une organisation, il y a toujours une cotisation à verser pur payer les frais administratifs et aussi une assurance que l’on prend pour protéger nos bénévoles et nos membres durant les activités », ajout-t-elle.


Le congrès annuel a été l’occasion de souligner les 100 ans d’existence du Club Optimiste international. Courtoisie

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