Table rase pour le centre-ville de La Malbaie

Par Karine Dufour-Cauchon 10:00 AM - 3 juillet 2019
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Le nouveau président de la SDC du centre-ville de La Malbaie, Éric Tremblay

La Société de développement commercial (SDC) du centre-ville de La Malbaie fait table rase sur son organisation. Avec un renouvellement presque total de son conseil d’administration et «une volonté indéniable de changement », le nouveau président Érick Tremblay a du pain sur la planche.

À la suite d’une vague d’insatisfaction chez les commerçants payant une cotisation à la SDC, l’organisation a renouvelé six membres sur huit. « Les marchands ne comprenaient pas le rôle de la SDC, ni les réalisations qui ont été faites par le passé, a précisé Érick Tremblay, copropriétaire du restaurant Belles et Bum, qui a accepté un mandat de six mois. Pourtant, la SDC appartient aux commerçants. C’est eux qui paient une cotisation. Ils se disaient «on paye, mais on veut avoir l’impression que cela nous appartient et que l’on va quelque part. Il vient de là le souffle de changements ».

« On parle de refonte de la SDC, a poursuivi M. Tremblay t qui veut une «ambiance plus constructive ». La structure restera la même, mais on va la modeler selon les attentes des marchands. On créera une dynamique différente et une synergie pour mettre de la vie dans le centre-ville. Plutôt que d’avoir deux  ou trois individus à gauche et à droite qui témoignent de l’insatisfaction ».

L’entrepreneur, qui est membre du conseil d’administration depuis trois ans, voit une  volonté d’avoir un projet structurant de développement du centre-ville à long terme. Ce dernier se veut toujours dans l’ultime objectif « de bonifier l’offre des gens qui passent et d’attirer des nouveaux commerces ».

Moment décisif

«En ce moment, avec la situation du centre-ville, on est comme à un carrefour. Soit on prend une direction, soit on prend l’autre, mais on doit en prendre une, sinon on reste sur place », souligne-t-il.

Le défi principal demeure. « Des projets d’événements sont sur la table. On est dans un tournant. Cependant, il faut voir où on peut aller avec les ressources que l’on a et les budgets avec lesquels nous travaillons. Il ne faut pas «partir en peur». La base, c’est vraiment de travailler avec le nouveau c.a., de trouver un équilibre et de travailler pour sonder les marchands à l’interne», conclut M. Tremblay, qui doit composer avec un budget annuel de près de 50 000 $.

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