Charlevoix aura sa délégation au pee-wee du Carnaval

Par Gilles Fiset 11:31 AM - 25 novembre 2018
Temps de lecture :

Olivier Boudreault, Félix Cayouette, François-Xavier Gagnon et Mathis Gravel (absent, Natanael Harvey)

Cinq jeunes de la région se rendront au Tournoi international de hockey pee-wee de Québec qui se tiendra du 13 au 24 février.
Il s’agit d’Olivier Boudreault de Clermont qui évolue dans les Barons, de Natanael Harvey de La Malbaie qui jouent pour les As de Québec, de Félix Cayouette pour les Seigneurs (pee-wee AA), de François-Xavier Gagnon et de Mathys Gravel. Ces deux derniers évoluent avec les Seigneurs, mais au niveau pee-wee BB.
Natanael Harvey aura en plus l’honneur de porter le gilet aux couleurs de l’équipe de Québec, Les Remparts, lors du match inaugural du tournoi.
Félix, François-Xavier et Mathys vivent tous les trois à Baie-Saint-Paul.
La plupart de ces jeunes hockeyeurs jouent actuellement pour des équipes HQNE de Charlesbourg. « Tous les joueurs pour lesquels on ne peut pas offrir le calibre (dans ce cas-ci les équipes compétitives “double lettre pee-wee BB et AA”. NDLR) se rapporte à Charlesbourg et là, ils sont classés dans le calibre qu’ils peuvent jouer », explique Frédéric Cayouette, président de Hockey mineur Charlevoix et père d’un des garçons.
Ce sont les hockeyeurs eux-mêmes qui auraient décidé, d’un commun accord avec leur famille, de rejoindre les rangs des équipes compétitives de Québec pour participer au Tournoi international de hockey pee-wee de Québec. « C’est notre rêve de faire partie de ce tournoi et c’était notre dernière chance d’y aller cette année, alors on en a parlé avec nos familles et on a décidé d’y aller et de donner tout ce l’on a », affirme le jeune Olivier.
Un choix qui demande beaucoup de sacrifices et une excellente gestion du temps, pour des jeunes qui doivent composer avec l’école associée à au moins deux pratiques et un ou deux matchs par semaine, tout l’hiver.
Pour les parents aussi cependant, il y a beaucoup d’efforts à faire. « Il faut organiser notre horaire de travail avec une gestion très stricte et des concessions et temps et financièrement », explique Frédéric Cayouette.
Mais, selon tous les parents interrogés, le jeu en vaut la chandelle. « Nos gars ont une passion, le hockey, et quand ils la vivent en jouant à Québec, ils sont dans le positif et font quelque chose de constructif!, termine M. Cayouette.
 

Partager cet article