À Saint-Siméon, des jardins pour cultiver… de bonnes relations

Par Gilles Fiset 6:30 AM - 26 octobre 2018
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Le Jardin communautaire. Photo gracieuseté

Cet été à Saint-Siméon, plus d’une quarantaine de personnes ont pu s’adonner aux joies du jardinage tout en socialisant avec leurs voisins et en mettant en pratique des valeurs communautaires et écologiques.

L’idée de départ provient de Martin Guérin, chargé de projet pour la municipalité à l’époque. « Pour lui, c’était une façon d’augmenter le sentiment d’appartenance à la municipalité et la socialisation entre les membres de la communauté », affirme la porte-parole du comité responsable, Rita St-Jean.
Et le mouvement a fait boule de neige après avoir pris un bon départ en 2017, car pour sa deuxième année, le jardin communautaire de Saint-Siméon compte plus d’une quarantaine de jardiniers de tous les âges. « Tous les gens qui participaient au projet l’an dernier ont voulu revenir cette année et même si on a agrandi, on a été obligé de refuser du monde tellement il y avait de demandes », révèle Mme St-Jean.
Chaque jardinier avait une parcelle de sol de 1,8 mètres carrés ou un bac surélevé de 1 x 2 mètres environ, une véritable bénédiction pour certains. « Ce n’est pas tout le monde qui a la chance de pouvoir bénéficier d’une parcelle de terre à cultiver », souligne la porte-parole du comité organisateur.
Pour les membres du comité organisateur, il est important de souligner que le jardin permettait à des gens de tous les âges et de tous les milieux de se retrouver en un même endroit et de pouvoir échanger en ayant un énorme point en commun, le jardin lui-même. Les plus âgés ou ceux qui en connaissaient beaucoup sur le jardinage enseignaient aux autres, un véritable transfert de connaissances en pratique sur le terrain.
La municipalité s’est beaucoup impliquée dans le projet en fournissant les parcelles de terre et les bacs au prix modique de 10 $, mais aussi en mettant à la disposition des jardiniers des outils et des équipements d’arrosage ainsi qu’un abri pour ranger le tout, « La municipalité a été très généreuse et sans elle le projet n’aurait pas pu se faire », exprime Rita St-Jean.
Le jardin était aussi un moyen de promotions de valeurs communautaires et écologiques. Le matériel a donc été acheté dans les commerces de la municipalité pour favoriser l’économie locale et les parcelles ont été cultivées selon des méthodes dites de culture biologique, « Même les semences étaient bios », assurent Rita St-Jean en terminant.

Les membres du comité organisateur du jardin communautaire : Rita St-Jean, Monik Giguère, Claude Poulain, Shirley Roy et Lise Dumont. Photo gracieuseté
 
 

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