Caroline Simard termine au 2e rang
Caroline Simard n’a pas réussi à obtenir un second mandat. Elle est tout de même satisfaite de sa campagne.
Caroline Simard n’a pas réussi à résister à la vague caquiste, qui a déferlé sur tout le Québec.
« Je suis tout de même satisfaite de ma campagne et je respecte le choix des électeurs. J’ai eu des commentaires très positifs sur le terrain. Je m’en doutais lorsque j’ai rencontré les électeurs aujourd’hui dans les bureaux de vote, a commenté la candidate du PLQ. Je suis sereine parce que je pourrai me retrouver en tant que femme, ce qui m’animait avant d’être députée. »
Caroline Simard était entourée d’une vingtaine de personnes pour regarder la soirée électorale au restaurant Le Montagnais.
« Je suis heureuse d’avoir pu contribuer à plusieurs projets dont l’annonce de la réalisation du Pavillon Hubert Reeves lors du début de la campagne électorale. J’ai vécu une expérience extraordinaire comme député. C’était un privilège de représenter les gens de la Charlevoix-Côte-de-Beaupré. Je l’ai vécu à fond. Si c’était à recommencer, je referais la même campagne. Ma couleur a toujours été régionale. J’aurais aimé que les gens votent plus pour la personne et non pour le parti. Le cynisme a été difficile à vivre surtout pour mes parents. J’ai reçu plusieurs commentaires négatifs. Je ne crois pas que le dossier de l’Hôpital de La Malbaie m’a nuit puisqu’il se réalisera et ce ne sera pas grâce à la nouvelle députée puisque c’est déjà prévu.
Elle transférera les dossiers à la nouvelle députée, Émilie Foster, pour les citoyens de Charlevoix-Côte-de-Beaupré. « Lorsque j’ai commencé il n’y avait pas un seul dossier dans mon bureau. Je ne ferai pas ce coup bas à Émilie Foster pour les gens de Charlevoix et de la Côte-de-Beaupré. Je ferai moi-même le transfert de dossiers. »
Caroline Simard a été très présente dans la région et elle était reconnue comme une députée de terrain. Au cours des quatre dernières années, elle a mise sur l’action et les résultats. Elle avait créé la surprise en 2014 en battant la première-ministre Pauline Marois avec 35, 24 % des voix.
