Combat Bouchard contre Janjani : un test pour Sébastien

Par Gilles Fiset 9:59 PM - 18 mai 2018
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Le combat du 19 mai prochain contre le Bosniaque Sladjan Janjanin à Toronto sera tout un test pour Sébastien Bouchard, le boxeur originaire de Baie-Saint-Paul, suite à sa blessure au biceps droit. S’il le réussit, son entraineur veut le faire combattre tout de suite en juillet, question de rattraper le retard
Par Gilles Fiset
Sébastien Bouchard affrontera Sladjan Janjanin au Air Canada Center de Toronto dans un combat en sous-carte de celui d’Adonis Stevenson contre Badou Jack. « Sébastien est en forme. Il a repris l’entrainement, mais ça va être un très bon test pour lui après sa blessure au bras droit », exprime François Duguay, l’entraineur de Sébastien, en entrevue téléphonique.
On se rappelle que Sébastien Bouchard (15 victoires, dont 5 par K.-O. pour une défaite) s’était déchiré un tendon au biceps droit le 27 août dernier lors d’un banal entrainement et que depuis, il n’a pu remonter sur le ring.
Le Bosniaque qui totalise une fiche de 24 victoires, dont 18 par knock-out, pour 2 défaites, est un adversaire redoutable, selon M. Duguay. « Il a de l’expérience et sur ses neuf derniers combats, ils totalisent sept victoires. En plus, il va être difficile à boxer, il faut se méfier de sa tête. Lorsqu’il envoie son jab, on peut recevoir un coup de tête. On sait aussi qu’il a une bonne force de frappe au corps », explique l’entraineur.
« Ce ne sera pas notre objectif de tester sa force de frappe. On veut plutôt lui faire manquer ses coups et le faire payer après », ajoute-t-il.
Un autre combat en juillet
Si Sébastien Bouchard passe le test du 19 mai, son entraineur veut le faire combattre dès le mois de juillet suivant. « C’est notre objectif, mais il n’y a rien de programmé pour le moment. Sa blessure a retardé sa progression de 14 mois. On veut que Sébastien se classe dans les 15 premiers boxeurs des classements mondiaux le plus rapidement possible. C’était notre objectif avant sa blessure. S’il réussit à entrer dans le top 15, il peut être appelé n’importe quand pour un championnat du monde dans une catégorie quelconque. Donc à partir de là, on est en affaires. Les combats par après deviennent très payants », énonce François Duguay.
 
 

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