Comment faire affaire avec le g7 : s’inscrire… et fouiller

Par Gilles Fiset 6:52 AM - 25 octobre 2017
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Christopher Robinson, responsables des liaisons communautaires, Sophie Bainbridge, directrice exécutive des services corporatifs, Christine Lamarche, directrice des approvisionnements avec la GRC, Pierre Soucy, directeur-adjoint des approvisionnements, Samuel Archambeault, chef des approvisionnements au bureau des petites et moyennes entreprises.

C’est le message transmis par les membres du Bureau d’approvisionnement du Canada lors de la conférence au domaine Forget le 20 octobre dernier.
Par Gilles Fiset
Des hauts fonctionnaires des Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) et Affaires mondiales Canada sont venus présenter la démarche à suivre pour tout entrepreneur qui veut offrir des services ou des produits au gouvernement canadien lors du prochain g7.
Les 200 personnes présentes à la conférence ont pu constater que les entrepreneurs charlevoisiens se doivent d’être proactifs. « Le gouvernement ne peut pas connaître tous les produits et services qu’il y a dans la région. C’est pour cela qu’il faut s’inscrire sur le site Achatsetventes.gc.ca », affirmait Samuel Archambeault, chef du Bureau des petites et moyennes entreprises aux Services publics et Approvisionnement Canada. De plus, bien que la plupart des contrats de plus de 25 000 $ seront offerts sous forme d’appels d’offres, il y aura un très grand nombre de petits contrats en bas de cette somme et « la meilleure façon de faire, c’est vraiment de contacter directement les ministères pour proposer vos biens et services », ajoute M. Archambeault.
Pour se faire, il est possible de s’inscrire à des séminaires ou des webinaires de formation afin de mieux comprendre la façon de procéder et de se retrouver sur le site.
De plus, il ne faut pas tarder à s’inscrire et à proposer ses services puisque le g7 est un événement politique internationale, donc sécurité oblige « Pour être employé, acquérir la cote de sécurité nécessaire prend deux mois en moyenne, mais quand on parle d’entreprises, le délai passe à six mois. Donc, n’attendez pas à Noël avant de vous inscrire et de commencer vos recherches », précise Jean-Sébastien Roy, porte-parole pour le Bureau des sommets à Affaires mondiales Canada.
Et Charlevoix?
M. Roy s’est fait rassurant quant à la place qu’auront les entrepreneurs charlevoisiens. « On a vraiment l’intention de maximiser les retombées économiques pour la région », a-t-il déclaré.
Le président de la Chambre de commerce de Charlevoix, Julien Dufour, a déclaré de son côté que son organisme allait faire en sorte qu’il y ait le plus de retombées possibles pour la région et que la Chambre de commerce allait agir comme « chien de garde » dans ce dossier.
L’hébergement, cet inconnu
Plusieurs propriétaires de lieux d’hébergement ont profité de l’occasion pour tenter d’en apprendre plus sur ce qui les attendait dans un avenir rapproché. Certains propriétaires d’hôtels ou de gites voulaient savoir par exemple s’ils pouvaient accepter des réservations touristiques durant le g7 ou si, au contraire, le gouvernement canadien allait réserver toutes les chambres disponibles. La question de l’étendue du périmètre de sécurité a aussi été abordée. Malheureusement pour les personnes présentes, les présentateurs du gouvernement canadien n’avaient aucune réponse à leur donner.

La salle était pleine au Domaine Forget.


 
 
 
 

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