William Paquin officiellement candidat à Petite-Rivière-Saint-François

Par Gilles Fiset 10:48 PM - 10 mai 2017
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Lors de la séance du 10 mai du conseil des maires de la MRC de Charlevoix, William Paquin a déclaré qu’il se porte officiellement candidat indépendant comme maire de sa municipalité aux élections municipales de novembre prochain.
Selon M. Paquin, c’est l’immobilisme du maire  qui le pousse à se porter candidat. « Le conseil et le maire ont bien travaillé, mais moi je veux l’emmener à un autre niveau. Les gens auront le choix entre le statuquo du maire actuel ou le développement avec moi », déclare-t-il.
Le nouveau candidat veut surtout contribuer au développement économique de sa municipalité et ainsi contrer l’exode des jeunes en pensant à d’autres avenues que le tourisme. « Moi, je veux conserver les jeunes ici. On a perdu 3 % de la population au niveau de la MRC de l’Ouest, nos jeunes ne restent pas. Pourtant, il y a beaucoup d’autres commerces que le touriste que l’on pourrait commencer à développer, au niveau de la technologie et la science par exemple. Ce sont des emplois à valeur ajoutée qui se trouvent à Québec et pourtant nous faisons partie de la région de la capitale nationale. Pourquoi on ne peut pas attirer des entreprises de Québec pour nos jeunes ici? C’est le genre de chose que je veux faire, aller voir des gens, des promoteurs et trouver du nouvel argent, pas se fier sur l’argent du gouvernement tout le temps », affirme-t-il.
William Paquin est aussi excédé par le peu de présence policière dans sa municipalité par rapport à la facture à payer. « Ça fait cinq ans que je vis ici, on dépense 265 000 $ par année et on ne les voit pas (les policiers), moi je n’en vois pas dans mon secteur et j’en ai parlé à d’autres qui n’en voient pas non plus. Donc pas de prévention et pas de surveillance », se plaint-il.
Une surveillance qui permettrait peut-être de mettre un terme aux décharges d’arme à feu des chasseurs en milieu urbain, une problématique que M. Paquin tente de régler depuis plusieurs mois déjà en s’adressant à la MRC. « On veut arrêter le tir (dans les secteurs habités) et on a besoin de la Sureté du Québec pour faire appliquer les règlements, sans ça, ne vaut rien », dit-il.

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