Un Charlevoisien fait sa place à Montréal

Par Gilles Fiset 3:28 PM - 10 mai 2017
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Éric Santerre et son équipe.

Éric Santerre, originaire de Baie-Saint-Paul, a ouvert il y a un an déjà sa propre agence de relations publiques à Montréal : Tök Communications. Avec son collaborateur Scot Blakeley et une équipe de mordus des communications, son agence a réussi à décrocher des clients aussi prestigieux que le Collège de l’Immobilier du Québec, Le Festif ! et la très connue Caroline Néron. « Caroline Néron vend beaucoup au Canada et en Europe, donc elle fait affaire avec plusieurs agences de communication et le mandat de Tök Communications est de coordonner toutes ces agences », explique M. Santerre en entrevue téléphonique.
Après avoir quitté Charlevoix à l’âge de 17 ans pour poursuivre des études en sexologie d’abord puis en journalisme, Éric Santerre travaille comme journaliste-pigiste dans différentes parutions dont principalement celles de Québécor Média durant trois ans. Puis, devant le peu de perspective d’avenir de la profession, il décide de faire le saut en publicité. « Le milieu de journalisme évoluait beaucoup et il y avait beaucoup de pertes d’emplois. J’aimais et j’aime encore écrire, alors j’ai décidé d’aller voir si je pouvais continuer d’écrire, mais de façon différente », énonce Éric. Ce dernier travaille une année dans le domaine et décide de lancer sa propre entreprise de communications. « J’ai eu la piqûre pour les relations publiques, mais j’avais l’impression que dans les agences, les plus grosses surtout, on traitait les clients comme des numéros. Je voulais créer une agence qui corresponde à mes valeurs. L’aspect humain est très important pour moi et ça correspond au milieu dans lequel j’ai été élevé à Baie-Saint-Paul où tout le monde se connaît un peu. Je voulais traiter mes clients comme une famille », confie l’entrepreneur de 27 ans.
Pourquoi prendre le nom de Tök Communications? « Parce que tout le monde a des tics ou des tocs et celui de mon agence c’est le souci du travail minutieux et bien fait. On a juste changé un peu l’orthographe », révèle en terminant M. Santerre.

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