Marie-Pier Chouinard : une boutique virtuelle sous peu

Par Gilles Fiset 7:56 AM - 8 novembre 2016
Temps de lecture :

La Charlevoisienne devenue patineuse professionnelle et dessinatrice de mode prend un peu de repos dans son village natal avant de repartir au Mexique et… lancer sa propre boutique de vêtement sur le web.
Par Gilles Fiset
De retour d’un contrat de huit mois à Brühl en Allemagne, où elle incarnait un personnage de jeune fille riche dans un spectacle de patinage artistique sur le site récréotouristique de Phantasialand, Marie-Pier prend un mois de repos. « Je prends des vacances à Saint-Hilarion en essayant de voir le plus de gens possible. C’est vraiment bien de revenir à la maison. Les gens, la langue, je me sens chez moi ici », commente-t-elle.
En Allemagne, la patineuse charlevoisienne devait enchainer deux à trois spectacles de 25 minutes par jour, cinq jours par semaine. « Je patinais cinq jours et j’avais droit à une journée de repos. Souvent, je cumulais les journées de repos pour faire des voyages », raconte-t-elle.
Après ses vacances, à la fin novembre, Marie-Pier s’envolera pour honorer un nouveau contrat. « Après, je pars pour le Mexique pour six semaines. C’est la troisième année que je participe au spectacle qui se donne là-bas. C’est certain que le spectacle sera différent, mais c’est la même équipe donc je sais à quoi m’attendre », énonce la patineuse de 27 ans.
Une boutique web
Depuis février dernier, Marie-Pier prépare l’ouverture d’une boutique web qui proposera sous peu une ligne de vêtement créé pour le confort à la maison dont elle sera la conceptrice : la boutique Demande Générale. « C’est un projet qui est tombé sur ma table sans que je m’en attende. C’est une ancienne collègue qui voulait lancer une boutique web de vêtements, mais elle n’est pas conceptrice de mode. Elle m’a donc appelé pour que je puisse l’aider et maintenant, on va ouvrir la boutique ensemble », raconte la patineuse professionnelle de Saint-Hilarion.
Lors de son séjour en Allemagne, Marie-Pierre travaillait à partir de son ordinateur avec ses collègues situés à Montréal. « Quand je finissais de patiner à 16 h en Allemagne, il était dix heures du matin ici. Donc on pouvait communiquer ensemble directement. C’est certain que ça me demande beaucoup de travail, mais ça se fait vraiment bien », dit-elle en terminant.

Partager cet article