Caméramage en Italie

Par Emelie Bernier 6:05 AM - 29 septembre 2016
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Jimmy Perron, René Journault et Simone d’Ambrosio.

 
L’équipe derrière le projet Caméramage, dont on pu observer le fin travail quelques fois dans Charlevoix au cours des dernières années, s’envolera vers l’Italie afin de participer a un festival d’arts médiatiques à Florence.
Par Émélie Bernier
« Le festival dont on peu traduire le nom par Difraction, est un mélange d’art actuel. Il y a de la danse, du vidéo, beaucoup d’installations sonores… Il y a des gens d’un peu partout à travers le monde qui vont là et ce sera très intéressant pour nous d’y participer », indique René Journault, réalisateur. Avec Simone d’Ambrosio, créateur sonore,  et Jimmy Perron, peintre,  il séjournera d’abord à Florence puis à l’Île d’Elbe, où le trio a été invité à présenter le document Caméramage dans un festival de cinéma.
Jimmy Perron est ravi de pouvoir faire connaître la « société distincte insulaire » à travers cet échange culturel. «Au départ, notre projet avait une facture plutôt folklorique, mais en même temps, c’est un traitement très contemporain. C’est de la création et je pense que les publics là bas vont moins voir Caméramage comme un objet folklorique, car ils n’ont pas les mêmes repères culturels. J’ai hâte de voir les réactions. Que vont-ils penser de voir des gens qui plantent des perches dans le fleuve ? », lance-t-il, intrigué.
D’origine italienne,  Simone d’Ambrosio a chapeauté le processus qui a valu au trio cette invitation. « C’est un festival annuel qui en est à sa 3e édition et on est très heureux d’avoir été choisi. La version qui sera présentée à Florence sera une version retravaillée  et sous-titrée en italien de celle présentée en permanence depuis l’an dernier aux Moulins de l’Isle-aux-Coudres », explique René Journault. Le départ est prévu pour le 18 novembre. Le festival s’échelonne du 23 au 27 novembre
«On va ensuite présenter le projet  à l’Île d’Elbe, où un événement est mis sur pied spécialement pour nous”, explique Jimmy Perron. « Notre projet est très insulaire. À l’Ile d’Elbe, on veut commencer à entamer possiblement un projet qui pourrait ressembler à ce qu’on a fait ici.  On est en exploration. On n’a pas de plan précis, mais on va peut-être mettre la table », ajoute-t-il.
Participeront aussi à cette une rencontre des membres de l’Association des Iles mineures. «Depuis le début, on avait envie que ce projet voyage et on atteint cet objectif. Ce qui nous intéresse, c’est de mettre l’aspect distinct de certains milieux à l’identité forte comme l’Isle-aux-Coudres à l’avant plan, de pérenniser ce patrimoine qui résiste à l’homogénéisation », de conclure Jimmy Perron.
 
 
 
 

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