Assemblée générale annuelle de la COFEC: déficit malgré un achalandage record

Par Emelie Bernier 24 mars 2016
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Le 25e anniversaire de Rêves d’automne aura été marqué par des changements et des investissements importants et au final un manque à gagner de 25 000$. Cependant, le conseil d’administration est confiant et envisage avec optimisme la suite.

Avec un achalandage de 23 000 visites sur le site principal, la nouvelle Place Rêves d’automne, l’événement jouit d’une réputation enviable, estime la présidente Karine Horvath.  «On a eu une année très remplie, avec le 25e anniversaire. On a voulu faire autrement, sortir des expériences passées en proposant de nouvelles activités, un nouveau site. Ça a donc été une année charnière à ce niveau là car nous avons regroupé toutes les activités sur le site du Carrefour culturel et de l’église, ce qui a plus beaucoup aux bénévoles, aux artistes, aux visiteurs. Cette formule sera reprise cette année », indique Mme Horvath.

Quant au déficit, il est entre autres attribuables à certaines dépenses comme les infrastructures d’accueil de la nouvelle place et la mise à jour du logo. « On savait qu’on aurait des dépenses plus élevées en 2015, on a fait une réappropriation de surplus », précise la présidente. Le budget total de l’événement était de 219 000$, mais les dépenses se sont finalement élevées à 246 000$.

Le Marché de Noël a aussi coûté un peu plus cher que prévu, avec des dépenses de 79 400$ pour un budget de 71 000$.

« Tant pour le Marché de Noël que pour Rêves d’automne, on a acquis des équipements. Ces investissements sont faits et ne sont donc plus à faire. Nos budgets pour l’an prochain sont équilibrés, ce sont des budgets réalistes et conservateurs. Nous essaierons d’aller chercher des commanditaires, dont des subventions à la MRC », indique celle qui porte aussi le chapeau de directrice de cette institution.

«Pour compenser la perte de financement du CLD, on est allé chercher un montant dans nos redevances d’EDF,  un 40 000$ déposé dans un fonds de soutien aux événements et festivals. Il y a des critères très précis et Rêves d’automne n’est pas favorisé, il reçoit le même montant que les autres événements de cette envergure. Il y a une neutralité dans le traitement des dossiers. On a du personnel à la COFEC, ce sont eux qui fournissent les documents, qui répondent aux appels de projet. Le conseil d’administration entérine, mais on n’écrit pas les demandes. On a une équipe pour le faire», indique-t-elle.

La MRC, à l’instar du CLD, a toujours voulu prioriser le soutien aux événements, rappelle Mme Horvath. «On sait que ça contribue au développement de la région », indique-t-elle.

Les choses vont bon train pour l’édition 2016 de Rêves d’automne. « On travaille toujours  notre événement international, on n’est pas en mesure d’annoncer la région du monde avec laquelle on veut s’associer, mais c’est en bonne voie. On a 25 ans de réputation enviable dans le domaine. La mise en candidature pour le concours national de peinture est terminée, avec encore plus de candidats que l’an dernier. Les gens sont là, participent », de conclure Karine Horvath.

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