Le Boomerang blanchi 7 à 0 dimanche

Par Gilles Fiset 14 février 2016
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Une partie se déroulant tard le dimanche soir, un gardien peu entrainé, mais surtout le manque d’effectif aurait eu raison des joueurs du Boomerang le soir de la Saint-Valentin.

Le Frontenac de Québec n’a fait qu’une bouchée du Boomerang lors du match du 14 février à Québec, même si les porteurs du gilet vert et blanc ont livré une belle bataille durant les deux premières périodes selon Maxime Ricard, entraineur du Boomerang. « On a fait deux bonnes premières périodes, mais c’est après que ça s’est compliqué… un peu », confie-t-il. « Après deux périodes, c’était 2 à 0 pour le Cartier, mais on jouait bien et il y avait de l’espoir. Malheureusement, à la troisième reprise de jeu, l’énergie et le manque d’effectifs se sont fait sentir », ajoute l’entraineur.

C’est que le boomerang ne dispose plus des services de quatre joueurs, suite aux événements du 6 février dernier durant lesquels trois joueurs, dont un gardien, et l’entraineur Jean-François Dufour ont écopé de suspensions de matchs. Une échauffourée pour défendre le gardien du Boomerang a mené à ces expulsions. Alexandre Mailloux, quant à lui, était absent pour une expulsion durant un des matchs du Tournoi junior de Clermont il y a quelques semaines.

Les choses devraient commencer à se tasser dès le prochain match pour ce qui est des effectifs alors qu’Alexandre Mailloux et Maxime Lapointe seront de retour sur la glace. William Dufour et Hugo Lapointe pour leur part, seront absents encore deux matchs.  

En plus des absences, la suspension d’un des gardiens, William Dufour, et l’impossibilité pour Hugo Dallaire, son remplaçant habituel, de défendre le filet de son équipe, ont forcé Henry Harvey à devenir le cerbère du filet du Boomerang. « Ça faisait trois mois qu’il n’avait pas été devant le filet, mais il a très bien fait cela, le pointage ne reflète pas comment il s’est comporté », assure M. Ricard qui ajoute cependant que ces protégés savaient que la partie n’allait pas être facile avec un gardien manquant d’entrainement.

Finalement, disputer un match un dimanche tard le soir, ce n’est pas l’idéal selon l’entraineur du Boomerang. « Tout le monde était conscient que les gars ont plus ou moins la tête ailleurs. Ils ont la fin de semaine dans le corps ou c’est l’école ou le travail qui recommence le lendemain. La motivation n’est pas à son meilleur durant ce temps-là », confie l’entraineur.

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